vendredi 26 septembre 2008

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Trois fous se disputant le monde…


Il y avait une fois, sur une planète lointaine, trois fous qui se disputaient leur monde.

Ils passaient leur temps à se réunir pour renégocier le partage. Chacun évidement, essayait d’obtenir plus. Toujours… plus.


Le premier disait :

« Si je possédais le monde, alors je construirais des routes et des avions et des supermarchés. Et tout le monde paierait pour les utiliser. Et je serais l’homme le plus riche du monde ! »

Alors le deuxième répondait :

« Si j’étais le chef de tout, je créerai une immense armée. Et tout le monde y serait enrôlé. Je serais l’homme le plus fort du monde ! »

Puis venait le troisième qui déclarait :

« Si j’étais le seul à régner, j’inventerais une religion unique, et tous y viendrait. Ma parole serait enseignée et mes préceptes suivis. Je serais l’homme le plus admiré du monde. »


Mais jamais leur négociation n’en satisfaisait aucun.

Alors parfois, ils se battaient entre eux. Oh, pas directement ! Non. Ils envoyaient des tas de gens se battre à leurs places les uns contre les autres. Et cela faisait des tas de gens morts après.

D’autres fois, ils s’empoisonnaient mutuellement leurs rivières et leurs champs, pour réduire l’autre à la famine et le forcer à se rendre.

Tant et si bien qu’il arriva un jour où plus rien ne fonctionnait sur leur planète. Les champs ne donnaient plus de récoltes qui ne soient empoisonnées, Les rivières ne cariaient plus de flots qui ne soient souillés, Le vent ne soufflait plus de brises qui ne soient viciés…



Un sage, qui vivait au sommet d’une haute montagne, perçu ce chaos et en fut si attristé, qu’il se mit à en pleurer.

Et il pleura si fort, et il pleura si longtemps, que ses larmes ruisselèrent de la montagne et se répandirent dans les plaines…

Si bien qu’au bout de cent jours, la planète en fut inondée et plus personne n’eu de sol sous ses pieds.

Alors les pauvres, légers qu’ils étaient de ne rien posséder, flottèrent et nagèrent vers la montagne, seule terre émergée.

Et les riches, lourds qu’ils étaient de tant posséder, coulèrent à pic, et se noyèrent dans leurs terres immergées…








Il est trop tard mes amis. Préparez-vous à nager, car le sage a commencé à pleurer.


Le premier fou est le dictateur américain

Le deuxième fou est le dictateur russe

Le troisième fou est l’apprenti-dictateur français…



Three madmen quarrelling the world …


There were once, on a distant planet, three madmen who quarrelled their world.

They spent time meeting to re-negotiate the division. Each, of course, tried to obtain more. Always more.


The first one said:

" If I possessed the world, then I would build roads and planes and supermarkets. And everybody would pay to use them. And I would be the richest man in the world! "

Then the second answered:

" If I was the leader of everything, I shall create an immense army. And everybody would be enlisted there. I would be the strongest man of the world! "

Then the third came who declared:

" If I was the only one to reign, I would invent one unique religion, and all would come in. My word would be taught and my rules followed. I would be the most admired man the world. "


But never their negotiation satisfied anybody. Then sometimes, they fought between them. Oh, not directly! No. They sent masses fight in their places some against the others. And it made dead masses later.

Other times, they poisoned themselves mutually their rivers and their fields, to reduce the other one to the famine and force him to surrender.

As well that one day came nothing more worked on their planet. Fields gave no more harvests which weren’t poisoned, rivers carried no more streams which weren’t soiled, the wind blew no more breezes which weren’t polluted …


A wise man, who lived at the top of a high mountain, perceived this chaos and was so saddened with it, that it began to cry.

And he cried so hardly, and he cried so long, his tears streamed with the mountain and spread in plains … So that at the end of hundred days, the planet was flooded and nobody had a ground under its feet.

Then poor men, light that they were to possess nothing, floated and swam towards the mountain, the only appeared ground.

And the rich, heavy which they were to possess so much, flowed sheer, and drowned themselves in their immersed lands …














It is too late my friends. Get ready to swim, because the wise man began to cry.


The first madman is the American dictator

The second madman is the Russian dictator

The third madman is the French apprentice-dictator …

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