jeudi 30 octobre 2008

Lisa Gerrard



De parents irlandais émigrés en Australie, Lisa Gerrard a grandi à Prahan dans la banlieue de Melbourne, parmi les communautés grecques, turques, italiennes, et arabes qui influenceront sa musique. Elle chante en anglais, gaélique, et « hopelandic » une langue inventée. Sa musique inclassable, a tour à tour été qualifiée de gothique, new wave, musique du monde. Ses performances vocales offrent des mélopées incantatoires, tantôt éthérées tantôt tribales de chants sacrés, mystiques, ou transes hypnotiques. En 1981 elle intègre le groupe "Dead Can Dance" avec Brendan Perry. Ce nom de groupe est inspiré de celui d'un masque rituel aborigène. Depuis la séparation de Dead Can Dance Lisa Gerrard poursuit une carrière en solo. Un Golden Globe lui a été décerné pour la musique du film Gladiator qu'elle a écrit en collaboration avec le compositeur Hans Zimmer.

2005 marque la reformation du groupe Dead Can Dance pour une tournée européenne et nord-américaine. L'occasion de découvrir de nouvelles compositions telles que Saffron ou Hymn For The Fallen.

Au printemps 2007, Lisa Gerrard a effectué une tournée solo qui est passée en Australie, en Europe puis en Amérique du Nord. A l'automne 2007, elle s'est à nouveau produite en Europe et en Russie.

Juin 2008, le précurseur de la musique électronique allemande, Klaus Schulze, sort un album intitulé "FARSCAPE" avec l'incontournable voix de Lisa Gerrard.




Lisa Gerrard (born April 12, 1961) is an Australian musician, singer and composer who rose to prominence as part of the music group Dead Can Dance with former music partner Brendan Perry.

Her career began in 1981 and she has been involved in a wide range of projects. Gerrard received a Golden Globe award and an Academy Award nomination for the score for the 2000 film Gladiator on which she collaborated with Hans Zimmer. She also sings and is an instrumentalist for much of her work, most prolifically using the Yangqin (a Chinese hammered dulcimer).





Découvrez Lisa Gerrard!

Tarantula


Tarantula (This Mortal Coil)


I'm living but I'm feeling numb, can see it in my stare
I wear a mask so falsely numb, and I don't know who I am
Despite the worlds inside of me, thwarting me away
I've noticed in other eyes, time's closing in

But when the thunder breaks, it breaks for you and me
Tarantula, tarantula, tarantula, tarantula

The future's looking rather grim, strange black tide
Decisions lie with stupid men, alone with my life
That choking and the hype in me, expecting me to fall
But only if I'm threatened will the tables turn

But when the thunder breaks, it breaks for you and me
Tarantula, tarantula, tarantula, tarantula

My world's under a sentence of death, I was born underground
But when the pressure gets too much for me, I bite


Découvrez This Mortal Coil!



...

CRUCIFIEZ-MOI +++ CRUCIFY ME


Crucifiez-moi
encore une fois à la croisée de vos mots s’écorchant à vif sur la morsure des aubes sombres.

Envolez-moi

à la grâce de vos syntagmes étincelants et j’irais y mourir mille fois pour y renaître fier et limpide.

Purifiez-moi

à la coulure de ces langueurs violentes que vous répandez sur le commun des mortels assoupis en rond.

Torturez-moi

de votre esprit inverti à l’orée de la folie, qu’il foisonne en moi le berceau de la renaissance divinement obscure.

Soulevez-moi

au firmament de vos horreurs immaculées, là où prennent refuge les desseins de vos pures intentions.

Écrivez-moi

comme on écrit les derniers chapitres célestes du grand livre des élévations.

Lavez-moi

dans l’eau de vos entrailles rouges, là où la force vitale est à son paroxysme lorsque la plupart sont déjà sous le regard de leur créateur.

Bercez-moi

de vos baisers de feux et dans les rizières infinies pour y trouver l’âme des âmes, le cœur des cœurs.

Souriez-moi

car de vos mains je suis né enfant des étoiles et du vent, loin des malaises et des tourments.

Aimez-moi

maintenant que vous m’avez élevé à votre image et dans votre sein, laissez moi y parfaire ma certitude nouvelle.

Laissez-moi

à mon tour, vous crucifier…


... Vos écris sont l'essence du sens.







Crucify me

once again between your words grazing itself in lively on the bite of dark dawns.

Fly away me

in the grace of your glittering constituents and I would go to die one thousand there to return to it proud and crystal clear.

Cleanse me

in the failure of this violent languor which you spread on the common run of people calmed in circle.

Torture me

of your spirit inverted in the edge of the madness, that it abounds in me the cradle of the divinely dark revival.

Lift me

in the firmament of your spotless horrors, there where take refuge the intentions of your pure intentions.

Write me

as one writes the last heavenly chapters of the big book of the rises.

Wash me

in the water of your red intestines, there where the vital force is in its paroxysm when most are already under the glance of their creator.

Delude me

with your kisses of fires and in the infinite rice fields to find there the soul of souls, heart of hearts.

Smile to me

because of your hands I am reborn child of stars and wind, far from the illness and the agonies.

Love me

now that you brought me up to your image and in your breast, let me there perfect my new certainty .

Let me

My turn to crucify you …


... Your writing are the essence of sense.

mardi 28 octobre 2008

La Bouche du Menteur

[ Les véritès qui mentent ]



Que dois-je croire ?
La bouche murmure
Ces mots envoutant…
- Immobilité -
Mais dans les couloirs
Aucun écho n’approuve…
La bouche murmure
Et délaye encore et encore
Des aphorismes approximatifs
Comme pluie de certitude…
- Ignorance -
Qui puis-je croire ?
Axiomes décadents aux confins
D’une dérisoire accalmie.
La bouche vomit un blanc
Noir comme l’interdit…
- Inavouement -
Je verbe et je décrie
Mais qui contrebande
L’insoutenable fausseté ?
La bouche murmure
Pour mieux emmurer
Les mots purs
Qui tenteraient d’échapper…
- Idolâtrie -
Qui me croira ?
La bouche murmure à l’oreille
Des rivières argentées
De fausses identités.
Paranoïques destinées
Se vautrant tranquillement
Au creux des wagons de la mort…
- Immolation -
Je gerbe le sens de ces mots
Qui se hérissent du venin
De la diffamation
En accourant au moindre bruissement
D’une aile blanche.
La bouche ruisselle
Du sang des valeureux
Qui auraient bien voulu
Porter au loin
Le doux vacarme de
L’allégeance du ciel…
- Irrévérence -
Qui vais-je aimer
Lorsque le dernier soupir
Aura péri sous les assauts.
La bouche ment
Et ment encore
Et ment toujours
Pour couvrir ses petits
Du manteau de la riche perversion…
- Irrémédiablement -
Les vérités qui mentent
Ont accompli leurs desseins
En traçant des sillons rouges
Dans le sang du verbe aimer.
Et les bouches murmurent
Des mots amoureux
Tranchants comme la lame
D’un couperet.
- Inexorablement -


Alors, je n’écouterai personne,
Je ne croirais personne.
Je laisserai à leurs mensonges
Ces cohortes de bouches
Et leurs sourires de fiel....







The Mouth of the Liar
[The truths which lie]

What do I have to believe?
The mouth murmurs
These entrancing words…
- Immobility –
but in corridors
No echo approves …
The mouth murmurs
And dilutes again and again
Approximate aphorisms
As rain of certainty…
- Ignorance –
Which may I believe?
Decadent axioms in the borders
Of derisory one calm.
The mouth vomits a white
Black as prohibition…
- unconfessless –
I verb and I slander
But who smuggling unbearable hypocrisy?
The mouth murmurs to immure better
The pure words
Which would try to escape …

- Idolization -
Who will believe in me?
The mouth murmurs to the ear
Siilvery rivers
Of false identities.
Paranoïc fates
wallowing quietly
In the hollow of death cars…
- Immolation -
I puke the sense of these words
Which bristle some poison
Of the defamation
By running up to the slightest rustle
Of a white wing.
The mouth streams
With some blood of the brave
Which would be kind enough
To carry far off
The soft noise of
The allegiance of the sky…
- Irreverence -
Who I am going to love
When the last sigh
Will have died under the assaults.
The mouth lies
And still lies
And always lies to cover its kids
With the coat of the rich perversion …
- Irreparably -
The truths which lie
carried out their intentions
by drawing red furrows
In the blood of the verb of love .
And mouths murmur loving words
Sharp edges as the blade
Of a chopper…
- Inexorably -


Then, I shall listen to nobody,
I would believe nobody.
I shall leave with their lies
These troops of mouths
And their smiles of gall...





Capriol

Capriol est une chorégraphie de la compagnie de danse "O'Bal". Pour une danseuse et un acteur
Capriol is a choreography of the dance company " O' Bal ". For a dancer and an actor






Création Vidéo : Jeffe

dimanche 26 octobre 2008

Dance of the twins

***

Suis-je moi ?
Ou ne suis-je pas?
Je voudrais danser.
Danser sur l’infini.
Me fondre
Sur une ligne
Qui irait
De mon corps
A un autre.
Je voudrais
Me glisser
Hors de ma réalité
Et danser
Dans une autre.
Je voudrais être deux
Et danser en double.
Une danse de jumeaux
Où je serais encore
Un peu moi,
Et presque toi.
Où mes gestes
Seraient
De ton souffle
Par-dessus mes épaules.
Où le mien
Serait tes mains
Fendant l’air
Pour arrêter
Le temps.
Danser
Et se mélanger
A n’avoir plus
Qu’un seul souffle
Un seul regard
Tourné vers l’intérieur
Et un seul rêve.

Danser unis.

***


Am I me?
Or am I not?
I would like to dance.
Dance on the infinity.
Sweep myself down
On a line
Which would go
Of my body
To another one.
I would like
To slide myself
Outside my reality
And dance
In another one.
I would like to be two
And to dance in double.
A dance of twins
Where I would still be
Little me,
And almost you.
Where my movements
Would Be
Of your breath
Over my shoulders.
Where mine
Would Be your hands
Splitting the air
To stop the time.
Dance
And mix to have no more
Than a single breath
A single glance
Sour inward
And a single dream.

Dance united.
Picture from the coming short movie "Dance Of The TWINS" By Jeffe