jeudi 30 octobre 2008

CRUCIFIEZ-MOI +++ CRUCIFY ME


Crucifiez-moi
encore une fois à la croisée de vos mots s’écorchant à vif sur la morsure des aubes sombres.

Envolez-moi

à la grâce de vos syntagmes étincelants et j’irais y mourir mille fois pour y renaître fier et limpide.

Purifiez-moi

à la coulure de ces langueurs violentes que vous répandez sur le commun des mortels assoupis en rond.

Torturez-moi

de votre esprit inverti à l’orée de la folie, qu’il foisonne en moi le berceau de la renaissance divinement obscure.

Soulevez-moi

au firmament de vos horreurs immaculées, là où prennent refuge les desseins de vos pures intentions.

Écrivez-moi

comme on écrit les derniers chapitres célestes du grand livre des élévations.

Lavez-moi

dans l’eau de vos entrailles rouges, là où la force vitale est à son paroxysme lorsque la plupart sont déjà sous le regard de leur créateur.

Bercez-moi

de vos baisers de feux et dans les rizières infinies pour y trouver l’âme des âmes, le cœur des cœurs.

Souriez-moi

car de vos mains je suis né enfant des étoiles et du vent, loin des malaises et des tourments.

Aimez-moi

maintenant que vous m’avez élevé à votre image et dans votre sein, laissez moi y parfaire ma certitude nouvelle.

Laissez-moi

à mon tour, vous crucifier…


... Vos écris sont l'essence du sens.







Crucify me

once again between your words grazing itself in lively on the bite of dark dawns.

Fly away me

in the grace of your glittering constituents and I would go to die one thousand there to return to it proud and crystal clear.

Cleanse me

in the failure of this violent languor which you spread on the common run of people calmed in circle.

Torture me

of your spirit inverted in the edge of the madness, that it abounds in me the cradle of the divinely dark revival.

Lift me

in the firmament of your spotless horrors, there where take refuge the intentions of your pure intentions.

Write me

as one writes the last heavenly chapters of the big book of the rises.

Wash me

in the water of your red intestines, there where the vital force is in its paroxysm when most are already under the glance of their creator.

Delude me

with your kisses of fires and in the infinite rice fields to find there the soul of souls, heart of hearts.

Smile to me

because of your hands I am reborn child of stars and wind, far from the illness and the agonies.

Love me

now that you brought me up to your image and in your breast, let me there perfect my new certainty .

Let me

My turn to crucify you …


... Your writing are the essence of sense.

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