vendredi 26 septembre 2008

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Saîd le petit berger algérien

L'année dernière, nous étions à Zmela Lebrissa, bien en-dessous de Ksar Ghilane, Dans le campement il n'y avait que 2 ou 3 hommes qui s'affèraient et puis Kamel, Régis et moi.
En compagnie de Kamel, je suis allée me promener dans les environs, au milieu des herbes à chameau.
En peu au loin, un troupeau de moutons et la silhouette lointaine d'un berger. Plus je me rapprochais, plus je m'apercevais que le berger était un enfant.
N
ous nous sommes arrêtés un peu à l'écart pour contempler. Non, pas pour voir, pour contempler. Puis nous nous sommes rapprochés de l'enfant. Par l'intermédiaire de Kamel, nous avons échangé quelques mots, juste pour faire connaissance. Il s'appelait Saïd, habitait avec ses parents dans un campement nomade qui se déplace au grès des herbes à chameau.
Il avait de belles baskets neuves. Il venait d'Algérie. Bergers algériens pour garder des troupeaux tunisiens.
Il y a des pauvres, des plus pauvres que les pauvres, des encores plus pauvres.
Il était allé 1 fois à Douz, la grande ville mystérieuse pour lui.

Je l'ai pris en photo, tu vois, il a posé.
Il a beaucoup rit lorsqu'il s'est vu dans la boite !
Et puis, il a tourné les talons et il est parti.
Le soir, son père l'a rejoint et ils sont venus se chauffer au feu du campement. Je lui est donné une orange. C'est comme si je lui avait donné un rayon de soleil ! Depuis, je pense souvent à Saïd.
Le désert, c'est la plénitude du vide apparent.



ce texte est de ma soeur, qui vit en tunisie

Saîd The young Algerian shepherd

Last year, we belonged to Zmela Lebrissa, indeed below Ksar Ghilane, In the camp there were only 2 or 3 men who worked there and then Kamel, Regis and I.

Together with Kamel, I went to walk around, in the middle of camel’s grass
In little far off, a herd of sheep and the distant silhouette of a shepherd.
The more I got closer, the more I noticed that the shepherd was a child. We stopped little aside to contemplate. No, not to see, to contemplate.
Then we got closer to the child.
Through Kamel, we exchanged some words, just to get acquainted. He was called Saïd, lived with his parents in a nomad camp who moves in the stoneware camel’s grass. He had beautiful new sneakers. He came from Algeria. Algerian shepherds to keep care of Tunisian herds.
There are poor men, poorest that the poor men, poorer more.

He had gone one time to Douz, the mysterious big city for him.
I photographed him, you see, he posed. He had many laughs when he saw himself in the box!
And then, he turned heels and he left. In the evening, his father joined him and they came to warm to the camp fire. I gave him an orange. It's as if I had given him a sunbeam!
Since, I often think of Saïd.

The desert, it is the plenitude of the visible emptiness.


This text is from my sister, who lives in Tunisia

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