mardi 16 septembre 2008

Notre passé.



Notre présent sera un jour notre passé.
Donc notre passé fut un jour notre présent.
Ce passé, lorsqu’il était notre présent, l’aurions-nous complètement assimilé ?
Avions-nous, à l’époque, toutes nos connaissances d’aujourd’hui pour en tirer sa vraie substance?
Il fort probable que non.
Et de ce passé, lorsqu’il était notre présent, il reste nombre de leçons que nous n’avons pas apprises, d’enseignements que nous n’avons extraits, de sagesse que nous n’en avons pas tiré.
Or, la vie est ainsi faite de ce mystère qu’une leçon que nous n’avons apprise nous revient tôt ou tard.
Ainsi, en occultant leur passé, heureux ou malheureux, bon nombre de gens se condamnent à revivre, les épreuves qu’ils n’ont pas assimilées sur le chemin de leur élévation. On peut y voir ici le sens du Karma.
Pourtant, si le passé heureux ne pose pas vraiment de problème car son souvenir n’est pas douloureux, le passé malheureux, lui, est beaucoup difficile à assimiler car si le recul permet un certain apaisement, il arrive souvent que le souvenir ravive l’émotion, et l’émotion n’a pas de passé, l’émotion est toujours au présent.
Et c’est bien cette émotion ravivée qui nous fait hésiter à conduire l’exploration de ces zones de notre ancien présent que nous avons recouvert d’ombre.
La psychologie ne permet qu’une approche très superficielle de cet état de fait.
La dimension karmique en est systématiquement absente, et l’enseignement que l’on en tire est bien souvent « occidentalement » superficiel.
Alors que faire ?
Oublier, en trouvant des subterfuges pour ne pas retrouver sur notre chemin, le même genre d’épreuves, ou tout au moins pas si intensément ? Oui, pourquoi pas. Mais l’enseignement ne sera toujours pas là et la stagnation du karma est plus que probable… C’est reculer pour mieux sauter à sa prochaine vie.
Non. D’abord s’installer dans les bras de sa propre douceur.
S’accepter dans cette souffrance en ce disant qu’elle n’est plus à nous et que nous devons la laissé partir.
S’installer dans la douceur des bras de celui ou celle qui vous comprend profondément est encore mieux. Encore faut-il avoir ces bras là, présent dans sa vie.
Et se dire que l’on ne part pas en guerre contre les vieux démons de notre passé, mais que nous partons l’interroger.
Qu’avais-tu à me dire, mon passé, que je n’aurais pas compris lorsque tu étais mon présent ?
Et laisser le passé raconté son présent.
Et si les bras de l’autre sont suffisamment doux, sont suffisamment sages, alors le passé délivrera son message, et l’inutile pourra alors être enfouis sans remord, car là, le passé sera retournait à sa juste place, dans la mémoire collective de l’univers, l’énergie universelle…
La culpabilité n’appartient à personne, pour peu que l’on sache la regarder en face.
Et que finalement, on se rende compte qu’elle appartient à tous.
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Our past.

Our present will be a day our past.
Thus our past was a day our present.
This past, when it was our present, we would have completely likened it?
Had we, in the time, all our current knowledge to pull its true substance?
It is very likely that not.
And of this past, when it was our present, it stays number of lessons which we did not learn, of educations which we extracted, of wisdom that we did not pull it.
Now, the life is so made by this mystery as a lesson which we learnt returns to us sooner or later.
So, by hiding their past, happy or unfortunate, a lot of people condemn to relive, the events which they did not liken on the road of their rise. We can see there here the meaning of the Karma.
Nevertheless, if the happy past does not really raise problem because its memory does not ache, the unfortunate past, him, is very difficult to assimilate because if the recession allows certain reassurance, it often happens that the memory revives the emotion, and the emotion has no past, the emotion is always for the present.
And it is indeed this revived emotion which makes us hesitate to lead the exploration of these zones of our former present which we covered with shade.
The psychology allows only a very superficial approach of this established fact.
The karmique dimension is systematically absent in it, and the education which we pull is very often "occidentally” superficial.
While to make?
To forget, by finding subterfuges not to find on our road, the same kind of events, or at least not so intensely? Yes, why not. But the education will not still be there and the stagnation of the karma is more than likely … It is to move back to jump better in the next life.
No. At first settle down in the arms of his own sweetness.
Accept in this suffering by saying that it is not any more to us and that we owe let leave.
Settle down in the sweetness of the arms of that or the one who understands you profoundly is still better. Still it is necessary to have these arms there, present in its life.
And say to himself that we do not go to war against the old devils of our past, but that we leave questioning it.
What did you have to say to me, my past, which I would not have understood when you were my present?
And leave the told past its present.
And if the arms of the other one are soft enough, are enough wise, then the past will deliver its message, and the useless can then be buried without re-bites, because there, the past will be returned to its just place, in the collective memory of the universe, the universal energy …
The fault belongs to nobody, although we know how to face it. And what finally, we realize that it belongs to all.

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