mardi 16 septembre 2008

Je...Sais...Tuer / ...



Hé, vous ! Sinistres faces de mutant.

Cessez donc de rire vos ongles sales
Sur chacun de mes ici/maintenant.
Vous…êtes…glauques.
Et vos artifices,
Malgré qu’ils soient puissants,
Malgré qu’ils se répandent en tout
Et à travers les multiples des multitudes,
Je…vous…vois,
Je vous sais là.
Vous, les perpétuels fossoyeurs de lumière,
Avaleur d’âmes fragiles,
Distributeurs outrageant de pilules multi-extases,
Ne vous avisez jamais,
Entendez-vous ?
Jamais !
De poser la moindre de vos griffes béantes,
Le moindre de vos jurons visqueux,
La plus petite parcelle de regard,
Au-delà de mes limites.
Car je suis le faux agneau,
Je suis faussement le doux.
Et de mes simples mains
J’irais creuser vos ventres
Et en sortirais vos tripes.
Avec ces mains dont une vante
La tendresse,
Je…vous…arracherais
Le cœur et les poumons,
Et vous en nourrirais jusqu’au plus profond
De vos gorges bleuâtres.
Donc vous les sinistres ambassadeurs
Du grand Rien,
Ne touchez pas à la vie,
Car c’est une lente et éternelle agonie
Que je vous promets.
Et croyez ces paroles.
Je…sais…TUER.
_______

He, you! Mutant's sinister faces,
Thus stop laughing your dirty nails
On each of my here/now.
You… are… shifty.
And your tricks,
In spite of they are powerful,
In spite of they spread in all
And through the multiple of the multitudes,
I… see… you,
I know you there.
You, the perpetual gravediggers of light,
Swallower of fragile souls,
Distributors offending of pills multi-ecstasies,
Never advise you,
Do you hear?
Never!
To rest the slightest of your gaping claws,
The slightest of your sticky swearwords,
The smallest plot of glance's land
Beyond my limits.
Because I am the false lamb,
I am wrongly the soft.
And of my simple hands
I would go to dig your stomachs
And would bring out your guts of it.
With these hands among which one praises
The tenderness,
I would extract from you
The heart and the lungs,
And would feed you until the deepest
Of your bluish throat.
Thus you the sinister ambassadors
Of the big Nothing,
do not touch the life,
Because it is one slow and eternal Agony
That I promise you.
And believe in those words.
I … know … to... KILL.

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