Mais nous sommes différents. D’une autre espèce en quelque sorte.
Et tous de dire que nous sommes la peste, que nous sommes froids.
Oui, nous sommes différents, mais la peste, c’est vous.
Et nous ne sommes froids que pour vous cantonner au loin,
Et nous ne sommes arides que pour mieux ériger un désert
Entre notre jardin et vos villes,
Entre nos moissons et votre pollution.
Aucun de vos psychiatres de science infime
Ne pourra jamais mesurer l’étendu de nos talents et de nos rêves,
Leur existence même vous en est inconnue.
Et tous de dire que nous sommes la peste, que nous sommes froids.
Oui, nous sommes différents, mais la peste, c’est vous.
Et nous ne sommes froids que pour vous cantonner au loin,
Et nous ne sommes arides que pour mieux ériger un désert
Entre notre jardin et vos villes,
Entre nos moissons et votre pollution.
Aucun de vos psychiatres de science infime
Ne pourra jamais mesurer l’étendu de nos talents et de nos rêves,
Leur existence même vous en est inconnue.
Car si votre monde est gris, le notre se réfléchit
Dans les couleurs d’une vie que personne n’a su brider.
Alors regardez-nous une dernière fois,
Avant que nous ne disparaissions de votre courte vue.
Avant que notre vitesse cellulaire ne sorte définitivement
Du champ de votre médiocre interprétation.
Dans les couleurs d’une vie que personne n’a su brider.
Alors regardez-nous une dernière fois,
Avant que nous ne disparaissions de votre courte vue.
Avant que notre vitesse cellulaire ne sorte définitivement
Du champ de votre médiocre interprétation.
Car si vous êtes de la race des rampants,
Nous sommes celle du soleil.But we are different. Of another sort in a sense.
And everyone to say that we are the plague, that we are cold.
Yes, we are different, but the plague is you.
And we are cold only to quarter you far off,
And we are dry to set up better a desert
Between our garden and your cities,
Between our harvests and your pollution.
None of your tiny science shrinks
Can ever measure the range of our talents and dreams,
Even their existence stay unknown to you.
Because if your world is grey, our is reflected
In the colors of a life which nobody knew to restrain.
So have a last look at us,
Before we disappear of your short sight.
Before our cellular speed goes out definitively
From the field of your poor interpretation.
Because if you are from the race of the cringing,
We are the one of the sun.
And everyone to say that we are the plague, that we are cold.
Yes, we are different, but the plague is you.
And we are cold only to quarter you far off,
And we are dry to set up better a desert
Between our garden and your cities,
Between our harvests and your pollution.
None of your tiny science shrinks
Can ever measure the range of our talents and dreams,
Even their existence stay unknown to you.
Because if your world is grey, our is reflected
In the colors of a life which nobody knew to restrain.
So have a last look at us,
Before we disappear of your short sight.
Before our cellular speed goes out definitively
From the field of your poor interpretation.
Because if you are from the race of the cringing,
We are the one of the sun.
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