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CE QUI EXISTE N’EXISTE PAS
Entrechoqué de froissements à la frontière des hypothèses théoriques blafardes qui se répandent en fumée bleue aux soirs des divans de connivence alors que les vapeurs de l’obscène vérité se glissent insidieusement dans la verdeur des fentes humides, le virus écarlate de la désobéissance aux lois éternelles se répand dans les couloirs de d’une conscience auto-clouée à la porte de son propre enfer.
Peut-il en être autrement ? Se peut-il qu’un envers existe ? Car nos têtes ne savent pas, Et ne voient dans les réalités Que l’expression d’une certitude Absolue et avérée. Pourtant, en prêtant bien l’oreille De notre conscience devenue véloce Par absorption massive D’anticoagulants neuroniques, Nous pourrions entendre Le son de nos propres silences Se noyer dans les foules indifférentes.
Ce qui existe n’existe pas… Le visible est invisible… Pour voir par deçà les certitudes mathématiques et leurs statistiques probatoires, il faut avoir la vigilance de l’ardant autant qu’une pensée circulaire s’enroulant aux pieds des gouffres du temps qui passe, transformant le moindre rayon de lumière en vérité dérisoire. Car ce qui est n’est que néant dans les vagues d’une mer de dopamine universellement, quêtée mais tellement ignorée. Ce qui parait se dissout à l’épreuve de la vision parfaite, dans l’équation de l’éternité divisée par le quotient des jours.
Ce qui existe n’existe que sous nos doigts, n’existe que sous nos rêves… Mais nos rêves sont fragiles et ne pas y apporter la plus haute attention fera que les rêves qui furent n’existeront plus que dans le néant de ce qui existe…
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WHAT EXISTS DOES NOT EXIST
Collided from rustles to the border of the pale theoretical hypotheses which spread into blue smoke in evenings of complicity divans while the vapors of the obscene truth skip insidiously into the vitality of the wet cracks, the scarlet virus of the disobedience in the eternal laws spreads in the consciousness’ corridors self-nailed to the door of its own hell.
Can it be there otherwise? Is it possible that a reverse do exist? Because our heads do not know, And see in the realities Only the expression of an absolute and Turned out certainty. Nevertheless, by well listening Of our consciousness become quick By massive absorption Of neuronal anticoagulants, We could hear The sound of our own silences To drown itself in the indifferent crowds.
What exists does not exist … The visible is invisible … To see over the mathematical certainties and their probationary statistics, it must be the attentiveness of the ardent as much as a circular thought winding at abysses’ feet of the time which passes, transforming the slightest ray of light unto a derisory reality. Because what exists is only nothingness in the waves of a sea of universally dopamine, begged but so ignored. What seems dissolves in the test of the perfect vision, in the equation of eternity divided by the quotient of days.
But our dreams are fragile and to not bring it the highest attention will make that the dreams which were will not exist more than in the nothingness of what exists …
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