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L’âge des marchands est fini.
Du haut de leur petit monde, les traders du monde entier s’affolent.
Car leur petit monde ne ressemble plus qu’à une grande débâcle.
Et les actionnaires du grand rêve capitaliste pleurent leurs pertes et profits comme je pleurerais ma mère.
Ces beaux billets verts ou jaunes, ces pièces flamboyantes, ces valeurs ajoutées, ces actions mirobolantes, ces salaires faramineux,...
Tout cela va s’effacer et disparaitre comme les larmes sous la pluie.
Car le marché s’est perdu lui-même, se mordant tellement la queue,
Que désormais, c’est sa propre tête qu’il essaye d’avaler…
Mais combien de petits, combien dans cette armées des humbles, vont tomber sous les balles de cette guerre perdu d’avance ?
Car si les plus grands tomberont de plus haut, ne vont-ils pas en entrainer d’autres dans leur chute, et le château de carte de s’affaler sur tous… ?
Au pays des marchands, les bénéfices sont individuels et les pertes sont collectives. Telle est leur loi.
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The age of the traders is over.
Down from their small world, the traders of the whole world gets into a panic.
Because their small world does not look like more than a big collapse.
And the shareholders of the big capitalist dream cry their losses and profits as I would cry my mother.
These beautiful green or yellow papers, these blazing coins, these added values, these phenomenal stocks, these colossal salaries...
All this is going to fade and disappear as tears in the rain.
Because the market got lost itself, biting itself the tail, so henceforth, it is its own head which it tries to swallow …
But how many small of us, how much in this armies of the humble, are going to fall under the bullets of this war lost beforehand?
Because if the biggest will fall of higher, do not they bring down there some others in their fall, and the castle of card to collapse on all?
In the country of the traders, profits are individual and the losses are collective. Such is their law.
L’âge des rêveurs commence
Alors si ce monde s’écroule, où allons-nous vivre ?
Alors si ce monde s’écroule, ouvrons nos fenêtres et grimpons aux arbres…
Balançons ce qui ne sert à rien et encombrons-nous de fantaisies…
Construisons nous-mêmes les jardins de nos rêves et les toits de nos passions…
Inventons nos propres règles où il sera autorisé de ne pas être rentable…Mais autorisé à être soi-même…
Et partons découvrir le monde et ses secrets…
Soyons Utopiste, poète, peintre de nos vies,
Et ne laissons plus personnes nous dire comment exister…
…
The age of the dreamers begins
Then if this world collapses, where are we going to live?
Then if this world collapses, let us open our windows and climb on trees …
Let us throw out what is of use to nothing and let us burden ourselves with whims …
Let us build ourselves the gardens of our dreams and the roofs of our passions …
Let us invent our own rules where it will be authorized to be not profitable … And authorized to be ourselves …
And let us leave discovering the world and its secrets …
Let us be Utopian, poet, painter of our lives,
And let us not accept anyone else to tell us how to exist …
To all the Utopist
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