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Le Jardin D’Eden
Etait-ce une folie ?
Croire en un jardin parfait…
Croire que l’on pourrait y retourner…
La quête de la perfection n’en serait-elle pas
Une expression cachée,
Une mémoire ancestrale qui remonterait
Du début des temps vers les rêves de nos nuits… ?
Or justement, cette quête de la perfection,
Si elle s’accorde sans défaut
A notre évolution intérieure,
Se voile de noir et de sang,
Lorsqu’elle s’impose à la règle commune.
Quelles sont donc ces cohortes de fanatiques,
Qui, de tout temps et de toutes races,
Ont balayé la terre de leur fléau répugnant ?
De généreux donateurs de grâce divine,
Distribuant à qui, selon eux, le mérite,
Des places au paradis, des places
Pour le jardin d’Eden ?
Non ! Et selon MOI,
Ils ne sont que pêcheurs prêchant la déraison
D’une loi, leur loi, qu’eux même ne comprennent pas.
Et ils voudraient nous imposer
Leurs médiocres visions de ce jardin.
Où l’arbre de vie ne donne que l’éternité de l’enfer.
Où l’arbre de la connaissance du bien et du mal
N’est que poison sous nos palets.
Où le vil serpent est forcément l’autre,
Cet inconnu qui nous fait peur,
Et qu’ils nomment « infidèle ».
Infidèle à quoi ? A qui ? A eux ?
Un roi s’auto proclamant roi
N’est roi que de lui-même…
Et encore le chemin est long
Pour mériter un tel titre
En son propre royaume.
Laissez-moi alors,
Peindre pour vous
Mon propre jardin…
Il y a une source, qui se multiplie à l’infini.
Elle coule en nous des la première cellule.
Cette source ne nous appartient pas
Mais nous pouvons y boire à notre volonté.
Il y a un arbre de vie, qui n’est autre que notre aptitude
A joindre l’infini, par delà la raison,
Par la quête de notre propre perfection.
Il y a un arbre de la connaissance du bien et du mal,
Dont on ne peut gouter les fruits qu’une fois
Notre quête commencée.
Et ces fruits ne sont pas le savoir
Mais les axiomes qui nous guideront
Si nous savons les lire avec humilité
Et les redonner lorsque notre éveil n’en a plus l’utilité.
Alors à vous,
Les prophètes de rien qui répandaient
Nos jardins de faux espoirs, de fausses craintes,
De fausse foi,
Mangez-donc vous-même
Vos fruits empoisonnés
Et allez vous-même quêter
Votre absurde éternité.
Car les infidèles, c’est VOUS !
Et vous êtes l'enfer...
The Garden Of Eden
Was it madness?
To believe in a perfect garden …
To believe that we could return to it …
Would not the quest of the perfection be
A hidden expression,
An ancestral memory which would raise
Of the beginning of time towards the dreams of our nights?
Now exactly, this quest of the perfection,
If it agrees flawless
To our internal evolution,
Hides itself of black and blood,
When it imposes upon the common rule.
What are thus these fanatics' troops,
Of any time and any races,
Who swept the earth of their disgusting plague?
Of generous donors of divine grace,
Distributing to whom, according to them, deserve it, places in the paradise, places
For the Garden of Eden?
No! And according to ME,
They are only sinners preaching the nonsense
Of a law, their law, which they even do not understand.
And they would like to impose us
Their inferior visions of this garden.
Where the tree of life gives only
The eternity of the hell.
Where the tree of the knowledge of the good and the evil
Is only poison under our pucks.
Where mean snake is necessarily the other one,
This stranger who frightens us,
And that they name "infidel".
Infidel in what? To whom? To them?
King if self proclaiming king
Is a king only of himself …
And even, the road is long to deserve such a title
In its own realm.
Let me then,
Paint for you
My own garden …
There is a source,
which multiplies in the infinity.
It pours in us at the first cell.
This source does not belong to us
But we can drink to our will there.
There is a tree of life, which is nothing else than our capacity
To join the infinity, over the reason,
By the quest of our own perfection.
There is a tree of the knowledge of the good and the evil,
Of which we can test its fruits only once
Our quest begun.
And these fruits are not the knowledge
But the axioms which will drive us,
If we know how to read them with humility
And restore them when our awakening has no more the utility of it.
Then to you,
The prophets of nothing who spread
Our gardens of false hopes, false fears,
Of false faith,
Thus eat yourself
Your poisoned fruits
And go yourself beg
Your absurd eternity.
Because the infidel, it is YOU!
And YOU are hell...
digital painting by Jeffe
1 commentaire:
Didn't mean to interrupt but that was truly beautiful.
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