samedi 11 octobre 2008

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Ce soir je pleure
Parce des tonnes d’eau mortes
Ont fondu sur mon âme.
J’attendais, le cœur en fête
Et le verbe comme un bouquet de roses…
Mais les mots sont retombés
Dans les poussières d’une journée trop chargée,
Dans les couloirs d’un esprit vidé
De s’être sans doute trop donné ailleurs…
Alors ce soir je pleure
Les tonnes d’eau morte
Qui ont inondées mon cœur
Lorsque ma voix s’est perdue dans la brume,
Et que seul le murmure du vent m’a répondu,
« Il n’y a qu’un silence d’absence… »
Alors que l’instant d’avant
Des phrases entières s’écrivaient
Sur les murs d’une ville sombre
Pour les passants attardés
A regarder passer l’Ange.
Ce soir je pleure car je valais
Moins qu’un passant….



This evening I mourn
Coz of the tons of dead water swept down
On my soul.
I waited, the heart in feast
And the verb as a bouquet of roses …
But the words fell
Into dusts of a too much loaded day,
In the lanes of a spirit
Emptied maybe to have too much given itself
Somewhere else …
Then this evening I cry
The tons of dead water
Which flooded my heart
When my voice got lost in the mist,
And when only the rustle of the wind answered me,
« There is only silence of absence …»
While the moment before
Whole sentences spelt
On the walls of a dark city
For the passers-by, last
To watch the Angel passing by.
This evening I cry because
I cost less than a passer-by.

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