...
La dernière Femme …
Une à une, elles sont tombées, sous les coups de ceux qui auraient du les protéger…les aimer…les couronner…
La justice des hommes n’a pas d’oreilles pour entendre leurs cries et leurs pleurs.
Elles sont tombées sous les assauts de l’ignorance vulgaire, de la bêtise ordinaire.
Sous l’arrogance des lâches qui, pour masquer leur petitesse, établissent leurs royaumes dans la terreur de demain.
Qui sont ces hommes, qui confondent virilité avec stupidité, qui confonde excellence avec domination, qui confondent le mâle avec le mal, le lit avec la prison… ?
De petit rien, qui se donnent l’importance des ratés, en infligeant à leur compagne une soumission barbare. ? Sans doute n’ont-ils aucune réponse, l’intelligence leurs faisant défaut …
Alors ils frappent, comme un aveugle que la lumière agace. Comme un sourd que la danse des autres effraye…
Je les connais, ces hommes… Ces moins que rien, qui, lorsqu’ils se rendent compte de leur misérable importance, se ruent sur leur femmes et leurs font payer, à coup de pieds, le prix de leurs propres désordre.
Et du haut de leur trône sanglant, ils contemplent leur œuvre de maux.
Et dans l’humiliation, les femmes regardent, allongées par terre à coup de poings, leur compagnons se soulager de leur incontinence, en leur pissant dessus…
Alors lorsque l’avant-dernière femme sera tombée, il ne restera plus que…
… La dernière Guerrière.
Elle est farouche comme l’orage et belle comme les blés.
Mais ne vous trompez pas sur elle, elle est une guerrière.
Et ses coups sont mortels…
Vous la verrez douce, et elle l’est, assurément,
comme la peau de son bébé.
Mais dans ses yeux brûle une flamme
Qui vous réduit en cendre au moindre de vos faux-pas.
Vous la verrez danser, avec la grâce du cygne,
Et elle est un cygne… Noir, de la race de ceux que l’on approche
Seulement sans reproches.
Vous la verrez sourire, à en éclairer les nuits, et c’est tellement vrai
Qu’un seul de ses sourires suffit à me combler de joie
Et faire tomber toutes mes résistances.
Mais ne vous trompez pas, elle est sauvage et ses crocs
Peuvent vous transpercer à la vitesse de l’éclaire,
Vous arracher le cœur et le jeter en pâture aux vautours
Qui se repaissent des victimes de sa juste colère.
Car elle est en colère. Pas contre les hommes.
Contre DES hommes, les lâches, les bourreaux, les fossoyeurs.
Alors vous la trouverez belle, et vous la désirerez.
Et elle est bien plus que belle, elle est magique.
Mais ne vous trompez pas sur elle…. Elle ne vous cédera pas,
Et si vous insistez, elle vous tranchera la gorge de son épée…
Et si son épée ne suffit pas,
Alors, je sortirai la mienne et le ferai moi-même.
Une à une, la dernière guerrière relèvera ses sœurs meurtries,
Et soignera leurs blessures, avant de déclarer la guerre.
Non pas aux hommes…. A DES hommes…
The last Woman …
One by one, they fell, under the knocks of those who would have of to protect them … to love them … crowning them …
The justice of the men has no ears to listen their shout and their tears.
They fell under the assaults of the vulgar ignorance, the common stupidity.
Under the arrogance of the cowards who, to mask their smallness, establish their realms in the terror of tomorrow.
Who are these men, who confuse virility with stupidity, who confuses excellence with dominion, who confuse the male with the evil, the bed with the prison?
Of small nothing, who give themselves the importance of the failures, by subjecting their partner to a barbaric submission? Doubtless they have no answer, the intelligence their being lacking…
Then they strike, as a blind whom the light annoys. As a deaf whom the dance of the others frightens …
I know them, these men … These the least, who, when realizing of their miserable importance, hurl themselves on their women and them charge, with their feet, the price of their own disorder.
And down from their bloody throne, they contemplate their work of troubles. And in the humiliation, the women watch, lengthened on the ground by the fists, them companions finding relief of their incontinence, by pissing them above …
Then when the last but one woman will have fallen, it will not stay more than …
… The last Warrior.
She is wild as the thunderstorm and beautiful as grains.
But do not make a mistake on her, she is a warrior.
And her knocks are mortal …
You will see her sweet, and she is, certainly,
As the skin of her baby.
But in the eyes burn a flame
Which reduces you to ash in the slightest of your forgery-step.
You will see her dancing, with the grace of the swan,
And she is a swan … Black, of the race of those whom we approach
Only without criticism.
You will see her smiling, to light all nights, and it is so true
That only one of her smiles is enough to swamp me with enjoyment
And to bring down all my resistances.
But do not make a mistake, she is wild and her fangs
Can pierce you at the speed of lighting, to tear you away
The heart and to throw it in feed to the vultures
Who delight in victims of her just anger.
Because she is angry. Not against the men.
Against SOME men, cowards, executioners, gravediggers.
Then you will find her beautiful, and you will desire her.
And she is much more than beautiful, she is magic.
But do not make a mistake on her. She will not give in to you,
And if you insist, she will cut you the throat of her sword …
And if her sword is not enough,
Then, I shall bring out mine and shall make it myself.
One by one, the last warrior will raise her bruised sisters,
And will care of their wounds, before declaring the war.
Not to the men… To SOME men …
Les femmes sont éternelles… Women are eternal…
To all Women
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