Schizophénie – recevoir au lieu d’envoyer.
Note
Ce que j’appelle schizophrénie n’est pas la maladie mentale à laquelle ce réfère ce mot habituellement. Mais plutôt un ensemble de faits interdépendant qui amène un être à se « fractionner » pour survivre.
Note 2
Je suis un schizophrène sain.
Comme je le dis toujours -mais d’autres l’ont dit bien avant moi et beaucoup mieux-
Nous vivons dans un immense « champ magnétique ». Nous même sommes un champ magnétique. Chacun l’est. Tout l’est.
Plus ou moins « gros » suivant un certains nombre de principes variés tels que notre masse corporelle ou notre harmonie mentale…
Et tous ces champs magnétiques s’influencent les uns les autres.
Comme tous champs magnétiques, notre énergie circule sans cesse. Entre nos deux pôles magnétiques, rencontrant d’autres énergies, également en mouvement.
Certaine personne ont cependant une énergie - champ magnétique – différent de la plus part d’entre nous. Leur constitution énergétique est telle qu’elle semble bien plus étendue, magnétisée, active.
Pourquoi est un autre débat. Mais je dirais cependant, que leurs parcours de vie à fait que leur champs magnétique est devenu très « puissant », peut être même depuis la naissance.
Or cette énergie supérieur à la normale est difficile à assumer.
Depuis tout petit, ne dit quoi, quand, comment, pourquoi, à cet être cherchant à se référer aux autres pour se situer, voir se constituer.
Grosso modo, je dirais que ce serait comme s’habiller avec des vêtements 10 tailles trop petites. On y arrive tant bien que mal, mais ça finit par craquer, déborder, fissurer.
Le réflex est alors de ne s’habiller que par bout. Une veste pour un bras, une autre pour l’autre bras, etc.…
Le fractionnement est là.
Vivant par parcelle une vie trop complexe, trop intense. Des émotions débordant de toutes parts sans personne pour dire, pour aider à les comprendre.
Mais si un être « fractionné » peut aisément survivre dans ce monde, son chemin de vie est bien précaire. Peu suffira pour le faire basculer dans le chaos, éparpillant au loin ses fragments dissociés.
Et un psy ne peut rien pour lui. Sinon l’abrutir de sédatif pour éteindre l’incendie qui
Gronde.
Même – et cela n’engage que moi – un psy est dangereux. Car il apparait comme un dernier espoir. Et sa faillite à comprendre, à donner des solution risque de devenir la faillite de son patient. A méditer.
Non ! Non ! Et NON !
Le désordre n’est pas mental. Le désordre est global, mais pas si grave, une fois identifié.
Je m’en suis sorti tout seul, sans trop de blessures, et j’ai grandi grâce à cela.
Ma schizophrénie latente fut une aubaine pour moi.
Voici pourquoi.
J’ai toujours senti au fond de moi, que ce « trop grand » ne s’habillerait pas au rayon de l’ordinaire.
Créer. Toujours créer. Telle fut mon salut.
Et si un créateur est un artiste, un artiste n’est pas forcement créateur.
Créer est un art de vivre, une obsession. Créer est vital comme l’oxygène l’est à mon corps.
Je crée en permanence. Dans ma tête d’abord.
Cette énergie qui déborde en moi. Je la consume en la retravaillant par mon imaginaire. Je la transforme, la mute en autre chose.
Et peu importe si seulement un dixième de mes créations mentales voient le jour, c’est déjà pas mal.
Mais que se passe t-il ?
Je dirais que la création m’aide à réguler mon flux d’énergie. En consument une part de cette énergie trop grande pour moi, j’en deviens plus léger.
Mais la création me donne aussi des « vêtements » bien mieux adaptés à ma taille.
Les autres diront que je suis un illuminé. Moi je leur réponds que je vais bien, merci.
Depuis notre naissance, nous recevons. Mais peu nous apprennent à émettre.
Notre trop plein d’énergie s’évacue de lui-même.
Sauf pour ceux dont je parle ici.
La création ? j’en parlerai plus tard.
Schizophrenia - to receive instead of sending.
Note
What I call schizophrenia is not the mental disease to which this word usually refers. But rather an interdependent whole of facts which leads a being “to split” to survive.
Note 2
I am a healthy schizophrenic.
As I always say it - but others said it quite front me and much better - we live in an immense “magnetic field”. We even are a magnetic field. Each one is. All is.
More or less “large” according to a certain number of principles varied such as our body mass or our mental harmony…
And all these magnetic fields influence the ones the others.
Like all magnetic fields, our energy circulates unceasingly. Between our two magnetic poles, meeting other energies, also moving.
Certain person have an energy - magnetic field - however different from the more share among us. Their energy constitution is such as it seems much wider, magnetized, active.
“Why” is another debate. But I would say however, who them course of life have made their magnetic fields to became very “powerful”, can be even since the birth.
However this energy, superior with the normal is difficult to assume.
Since very young, nobody does not say, when, how, why, to this being seeking to refer to the others to self situate, even constituting itself.
Roughly speaking, I would say that it would be like getting dressed with clothing 10 too small sizes. One arrives there after a fashion, but that ends up cracking, overflowing, to fissure.
The reflex is then to get dressed only by parts. A jacket for an arm, another for the other arm, etc….
Fractionation is there.
Living by piece a too complex, too intense life. Emotions overflowing of all shares without anybody to say, help to include/understand them.
But if a “splinted being” can easily survive in this world, its way of life is quite precarious. A little will be enough to make it rock in chaos, scattering with far its dissociated fragments.
And a psychiatrist cannot help. If not to numb it of sedative to extinguish the fire which thunder.
Even - and that does not engage that me - a psychiatrist is dangerous. Because it seems a last hope. And its bankruptcy to include/understand, to give solution, is likely to become the bankruptcy of its patient. To be meditated.
Not! Not! And NOT!
The disorder is not mental. The disorder is global, but no serious, once identified.
I went out on my own, without too many wounds, and I grew thanks to that.
My latent schizophrenia was a godsend for me.
Here’s why.
I always felt deep inside that this “too large” would not get dressed at the normal dressing stair.
To create. To always create. Such was my safety.
And if a creator is an artist, an artist is not necessary a creator.
To create is an art of living, an obsession. To create is vital as oxygen is with my body.
I create permanently. In my head initially.
This energy which overflows in me. I consume it by working it over again by my imaginary. I transform it, transfers it in another form.
And it does not matter if only one tenth of my mental creations comes to reality, it is already not so bad.
But what does it occur?
I would say that creation helps me to control my flow of energy. In consume a share of this too large energy for me, I become lighter about it.
But creation gives me also the “clothing” better well adapted to my size.
The others will say that I am one illuminated. Me to answer them that I am well, thank you.
Since our birth, we receive. But little learns how to us to emit.
Our too full with energy evacuates itself.
Except for those about who I speak here.
Creation? I will speak about it later.
… to be continted.
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