mercredi 10 décembre 2008

Schizophrenia - Part One

Schizophrénie, tournesol d'une vie aux pétales éparpillés.

Arrêtez de dépeindre la schizophrénie à la lueur d’une hideuse maladie mentale !
Arrêtez, par la même occasion, de croire que seuls les autres peuvent l’être !

Nous sommes tous des schizophrènes en notre existence…


« Le terme de schizophrénie (« schizo » du grec « σχίζειν » [phon. schizein] signifiant fractionnement et « φρήν » [phon. phrèn] désignant l’esprit) regroupe un ensemble d'affections psychiatriques présentant un noyau commun mais très différentes quant à leur présentation et leur évolution. On utilise donc le pluriel pour les désigner. Les schizophrénies sont des pathologies psychiatriques d'évolution chronique, débutant généralement à l'adolescence ou au début de l'âge adulte. Il ne s'agit pas de "double-personnalités" comme on le pense parfois. Elles ont pour conséquence des altérations de la perception de la réalité (délire), des troubles cognitifs, et des dysfonctionnements sociaux et comportementaux plus ou moins importants. Le terme est fréquemment utilisé au sens figuré, notamment dans la presse, pour évoquer des attitudes ou des propos simplement contradictoires. »
Wikipédia





L’aube d’une vie marque à jamais, ou presque, notre future.
Nous y intégrons goulument tout ce qui passe à notre porté. L’émotionnel est la porte d’entré d’un cerveau vierge et s’y amoncellent multitude de ressentis dont nos expériences journalières nous abreuvent.
« Feu… je me brûle, pas bon !!! »

Dans ce cerveau naïf, les cloisonnements se forment. Alignant rigoureusement chaque grande catégorie d’événements, associant situations et ressentis, pour développer plus tard un toile où chaque nœud assurera la solidité et l’équilibre de l’ensemble.

Mais voilà, certains événements viennent gâcher la fête promise d’un doux apprentissage.
Comme une machine à qui on demanderait de fournir déjà son effort, alors qu’elle n’est pas prête à le faire.

Nous survivons avec notre schizophrénie lattante grâce à notre aptitude à faire face à des situations qui nous dépassent.
Mais alors, que se passe t-il le jour où nous sommes tellement dépassés que rien ne nous permet de faire face. (Ce qui est tout aussi possible dans notre vie adulte.)

Explosion d’adrénaline, surproduction de neurotransmetteurs, stress émotionnel…
Le cerveau reptilien prend le contrôle et nous voici en état de survie.
Animal sauvage que l’inconnu menace…
Et les connections se font, débordant, connectant sous la surcharge, des points normalement inconnectables.
Ou pire, connectant la même information deux fois vers des zones contradictoires.

« j’aime mon père car c’est mon père »
Vs
« je hais mon père car il a violant avec ma mère»
je fais soft…

Imaginé le désarroi d’un enfant aimant et détestant la même personne, pour des raisons tout aussi valables les unes que les autres.
Comment trancher, décider ? Cela va à gauche, cela va à droite….
En ne tranchant pas, nous voici victime des informations inférieures.
Pour trancher, nous utiliserons des informations connexes (inférieures).

« J’aime les femmes sauf celles habillées en rouges »

Ou nous apporterons deux réponses, contradictoires, à une même question.
Et plus loin, nous seront deux à répondre.

« je suis celui qui aime » Vs « je suis celui qui hait »

Qui ne s’est pas réfugié dans un rêve secret ?
Qui ne s’est pas fabriqué une « autre » vie, parfois bien concrètement ?

« J’aime ma femme » Vs « j’aime aussi ma maitresse »

Impossible de trancher…
Le désordre s’installe dans une vie sociale chaotique.

Alors quoi faire ?
Facile…
Surtout facile à dire que cela est facile.

Revenons à notre toile.
Régulièrement constituées de triangles, les informations se propagent de nœud à nœud par les fils connecteurs.
Lorsque la toile s’est « mal formée », ils existent des connections qui sautes des nœuds, ou connectent plusieurs autres nœuds.

Défaire ces connections, et reconnecter au bon endroit.

"J’aime mon père car c’est mon père,
tous les enfants aiment leur père.
J’ai besoin de cette amour pour me constituer.
Mais il se trouve que mon père était aussi un salaud
qui battait sa femme, ma mère."

Pourquoi ? Comment ? Qui avait tord ?
Ce sont juste des questions, mais je ne les mélanges pas à mon amour filiaile.
Tous les pères ne sont pas des salauds….

Remonter le temps. Refaire le trajet et VOULOIR, par delà nos émotions d’alors, refaire les connexions,
non plus comme jadis sous l’emprise de notre cerveau reptilien, mais sous le contrôle de la raison, du savoir, de la compréhension.
Décider, trancher , dire :
"Cela est bien, cela ne l’est pas."

Et s’il existe toujours des questions à deux réponses, c’est qu’il y a deux questions cachées en une. Trouver lesquelles.

C’est long, fastidieux parfois.
Les psys sont bien trop souvent d’une lenteur infinie, trop, lorsqu’ils ne sont pas tout bonnement inutiles.

D’abord, se documenter. Bien comprendre les modes de fonctionnement du cerveau.
Ce n’est pas si compliqué en terme général.

Et puis s’aimer, s’accepter en se disant que notre trouble est normal, au vue de des événements. Ne pas culpabiliser mais parler. Identifier chaque strate, chaque étape.
Tranquillement, sans se mettre la pression.
Avoir la chance qu’un ami, un amant sache et puisse gentiment vous tenir la main, voir vous corriger, vous suggérer, vous aiguiller.

Nous sommes dans l’affectif. Et même si l’affectif se gère biochimiquement dans notre cerveau, seul l’amour, le vrai, rouvre les portes fermées, démolit les murs inutiles, ouvre les fenêtres des pièces sombres et fait entrer la lumière dans les cœurs blessés.

Seul l’amour donne le courage de dire :

C.E.C.I N’.E.S.T P.A.S M.O.N D.E.S.T.I.N







Schizophrenia, Sunflower in scattered petals' life.


Stop portray schizophrenia in the light of an ugly mental illness!
Stop at the same time, to believe that only others can be!

We are all schizophrenics in our lives ...


"The term schizophrenia (" Schizo "from the Greek" σχίζειν [phon. Schizein] mean splitting and "φρήν [phon. Schizophrenia] designating mind) brings together a range of psychiatric disorders with a common core but very different as to their presentation and evolution. It uses the plural to designate them. The schizophrenia are psychiatric illnesses chronic, usually beginning in adolescence or early adulthood. It is not a "double figures" as we sometimes think. They result in damage to the perception of reality (delusions), cognitive and behavioral and social dysfunction more or less important. The term is frequently used figuratively, especially in the press, to discuss attitudes about or simply contradictory.
Wikipedia



The dawn of a brand new life prints forever, or almost, our future.
We integrate greedily anything happening on our doorstep. Emotional is the gateway to a blank brain and there accumulate many felt that our daily experiences soak us.
"Fire ... It burns, not good! "

In this naive brain, divisions are forming. Strictly aligning each major category of events involving situations and felt, to develop the latest one canvas where each node will ensure the strength and balance of the whole.

But now, some events just spoil the promised party to a mild learning.
Like a machine when asked to provide its effort already, then it is not ready to do so.

We survive with our latte schizophrenia by our ability to face situations that beyond us.
So, what happens there the day we're so overwhelmed that we cannot cope. (This is equally possible in our adult life.)

Explosion of adrenaline, over-production of neurotransmitters, emotional stress ...
The reptilian brain takes control and we are in a state of survival.
Wild animal that the unknown threat ...
And the connections are, beyond, connecting under the overload, normally to non-connectable points.
Or worse, connecting the same information twice to contradictory areas.

"I love my father because he is my father"
Vs
"I hate my father because he violated my mother"
I do it soft ...

Imagine the confusion of a child loving and hating the same person, for reasons just as valid than the other.
How to decide, to chose? This goes left, this to the right ....
If we cannot decide, we comes victims of inferior information.
We will use related information (inferior) for our decision.
"I love women except those dressed in red"

Or give two answers, contradictory to the same question.
And further, we will be two to answer.
"I'm the one who loves" Vs "I'm the one who hates"

Who has not sheltered in a secret dream?
Who has not made an "other" life, sometimes in practice?
"I love my wife" Vs "I also my mistress"

Unable to decide ...
The disorder sets in a chaotic social life.

So what to do?
That’s Easy ...
Especially easy to say that this is easy.

Let’s back to our canvas.
Regularly constituted by triangles, spread the information node to node by the connector’s links.
When the canvas have been "poorly trained”, they are connections that skip nodes, or connect several nodes.

Breaking these connections, and reconnect to the right place.
"I love my father because my father,
all children love their father.
I need this to love me up.
But it so happens that my father was also a bastard
who beat his wife, my mother. "

Why? How? Who was wrong?
These are just questions, but I do not mixtures them to my love subsidiary.
All fathers are not bastards ....

Back in time. Repeat trip and WANT, beyond our past emotions,
Redo connections, but not as formerly under the influence of our reptilian brain, under the control of reason, knowledge, understanding.
Decide! Decide! Say:
"That is good, that is not. "

And if there are still questions to two responses is that there are two questions hidden in one. Find which ones.

It is long, sometimes tedious.
The shrinks are too often slow infinite, too, when not simply unnecessary.

First, gather information. Understand the modus operandi of the brain.
It is not so complicated in general terms.

And then love, acceptance by saying that our condition is normal in view of events. Do not feel guilty but talk. Identify each stratum, each step.
Quietly, without putting pressure.
Having the chance that a friend, a lover that do know you, can gently hold your hands, see correct you , suggest you, refer you.

We are emotional. And even if the emotional is managed biochemically in our brain, only love, true, reopen the closed doors, demolishing walls unnecessary, opens the windows of dark rooms and brings light into the wounded hearts.

Only love can give the courage to say:

T.H.I.S I.S N.O.T M.Y F.A.T.E

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