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Fièvre d’esprit
J’ai de la fièvre – mon esprit ondule violemment.
Mes yeux me racontent de drôles de métaphores pointues
A l’orée d’une somnolence exquise – dois-je repousser ?
Il ne faut pas abdiquer – avancer – reculer – toujours plus haut.
A quel moment le couvercle saute ? Il ne faudrait pas en avoir peur !
Mais cette fièvre coule en moi comme un ruisseau d’argent
Lorsque les portes de l’enfer s’en-trouvent
Sur d’autres vérités… Quelles autres vérités ?
Double vie ? Double vérité ?
Une qui rie, l’autre qui ment – dois-je avancer sur la pente glissante
Des fantasmes répugnant de la paranoïa ?
Mes pieds sentent le froid qui s’abat sur moi comme une chape
De nausée – C’est normal, les jauges de mon énergie indique - zéro.
Cette fièvre qui glisse, c’est moi qui pleure ?
Mon œil gauche ne voit pas ma même chose que l’autre…
Effroi – J’ai froid –
Toujours plus haut ! Pour rejoindre le bas – toujours recommencer
Depuis le premier instant – remonter le fil du temps depuis cette première seconde – retrouver le fil d’Ariane et sortir de la fournaise – toujours encore…
Qui es-tu ? Toi qui n’es pas ici ? Et qui pourtant me ronge…
Deux armées se livrent une bataille titanesque et le fracas
Entrave mon sommeil – silence ! Silence ! Rejoins mes pas.
Nul doute que le doute engendre la vraie certitude.
Nul ne sait en voulant savoir.
Seule l’ignorance ouvre la porte de l’éternelle compréhension.
La fièvre a envahit mon esprit. Désormais le chaos y règne et fracasse
En déraison les structures sibyllines de mon cerveau.
Toujours plus haut, toujours,
Et je crèverai le sol de ce plafond souterrain…
Mind Fever
I have fever - my spirit waves violently.
My eyes tell me of funny sharp metaphors
At the edge of a delicious slumber - do I have to push away?
You should not abdicate – Move on - Move back - always higher.
At what moment the lid jumps? You would not be afraid of it!
But this fever sinks in me as a silver brook
When the doors of the hell half open
On the other truths there … What other truths?
Double life? Double truth?
One which laughs, the other which lies – May I move on the slippery slope
From the reluctant fantasies of paranoia?
My feet feel the cold which comes down on me as a screed
Of nausea - It is normal, the capacities of my energy indicate -zero.
This fever which slides, it is me who cry?
My left eye does not see the same thing that the other one …
Dismay - I am cold - Always higher! -To join the bottom - always start again
Since the first moment - to go back up time thread of this first second - to find Arianne’s thread and go out of the oven - always even …
Whom are you? You who are not here? And who nevertheless eats me away …
Two armies are engaged a titanic battle and the crash
Hinders my sleep - silence! Silence! Join my steps.
No doubt that doubt engenders the true certainty.
Nobody knows by wanting to know.
Only the ignorance opens the door of eternal understanding.
The fever has invades my spirit. Henceforth the chaos reigns there and smashes
In nonsense the sibylline structures of my brain.
Always higher, always, And I shall burst the ground of this underground ceiling …
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