Percevoir n’est pas Savoir…
Conscient n’est pas Conscience…
Regarder n’est pas Voir…
Respirer n’est pas Vivre…
Il est illusoire de croire.
Aucune réalité ne peut naitre d’une idée floue. Notre perception du monde qui nous entoure est floutée par les filtres que notre « moralité » impose à nos conclusions.
Et le principal de ces filtres est :
« Ceci est bien. Ceci est mal »
Nous accordons notre perception du monde qui nous entoure au modèle physique de la représentation : un monde en deux dimensions.
Deux yeux, Deux dimensions.
Ainsi nous ne voyons d’un monde sphérique (tridimensionnel) qu’une partie (bidimensionnelle), celle qui nous fait face.
Ainsi il est illusoire, dans ces conditions, d’avoir un avis, une opinion.
A moins que ce ne soit qu’une étape, nécessaire mais passagère, vers une quête de la tri dimension : l’absolu.
Et peut importe si je pense/dis blanc ou noir, oui ou non, bien ou mal, car de toute façon, l’autre face de ma certitude dira le contraire.
Le monde est sphérique, ma pensée doit l’être aussi.
Il me faut donc ajouter à mes deux yeux un autre œil.
Mais ce « troisième » œil ne peut être pareil aux deux autres. Il ne peut être physique, car le physique est bidimensionnel. Il sera donc d’une autre essence, d’une autre nature.
Alors je me sens seul et triste lorsque je vois la multitude s’affairer à polir sa représentation bidimensionnelle (apparence), laissant en friche sa tri dimension. La séduction en est bien pâle et insipide.
Mais si cette troisième dimension est en friche, elle n’en existe pas moins.
Et là est le problème.
Car tout comme un jardin en friche, notre âme accumule les déchets que les filtres de notre conscient inflige à la Réalité.
Et ainsi le monde, dont nous faisons intégralement partis, en tant qu’élément constituant telle la molécule d’une matière, se constitue sur d’apparentes vérités et de véritables faussetés. Le monde va mal, car nous sommes coupables de pas voir plus loin que nos apparences, autant dire le bout de notre nez, laissant au courant sauvage le soin de compléter le reste.
La vérité n’est qu’une partie de la Vérité…
L’apparence n’est qu’une partie de la Réalité…
L’opinion n’est qu’une partie du Principe…
Le dogme n’est qu’une (infime) partie de la Foi.
Alors, jugez-moi. Dites que je suis bon ou mauvais, que je suis beau ou laid, intelligent ou stupide… vous n’aurez qu’effleuré ma tri dimension, mon être suprême, ma sphère.
Et si pour vous le monde est beau ou laid, pour moi…
IL EST.
THE DANCE OF THE ILLUSIONS
To perceive is not to Know …
Conscious is not Consciousness …
To look is not to See …
Breathe is not to Live …
It is illusory to believe.
No reality can come from a vague idea.
Our perception of the world which surrounds us is blurred by the filters which our "morality" imposes on our conclusions.
And the main of these filters is:
“This is the good. This is the bad”
We tune our perception of the world which surrounds us in the physical model of the representation: a world in two dimensions.
Two eyes, Two dimensions.
So we see of a spherical world (three-dimensional) only a part of it (bi dimensional), the one which faces us.
So it is illusory, in these conditions, to have a thought, an opinion.
Unless it is just a stage, necessary but temporary, towards the quest of the third dimension: the absolute.
And it doesn’t matter if I think/say “white” or “black”, “yes” or “no”, the “good” or the “evil”, anyway, the other side of my certainty will say the opposite.
The world is spherical, my thought must be so.
It is thus necessary for me to add to my two eyes another one.
But this "third" eye cannot be the similar to the two others. It cannot be physical, because the physical appearance is bi dimensional. It will thus be of another essence, another nature.
Then I feel alone and sad when I see the multitude fussing to polish its bi dimensional representation (appearance), leaving neglected its third dimension. The seduction is very pale and insipid there.
But if this third dimension is neglected, it exists not less.
And there is the problem.
Quite as an uncultivated garden, our soul accumulates the waste which the filters of our conscious impose on the Reality.
And so the world, which we are entirely part of, as element constituting such the molecule of a material, establishes itself on seems like truths and on real hypocrisies. The world goes badly, so guilty we are to not see farther than our appearances, in other words the end of our nose, leaving informed wild the care of completing the rest.
The reality is only a part of the Truth …
The appearance is only a part of the Reality …
The opinion is only a part of the Principle …
The dogma is only a (tiny) of the Faith…
Then, judge me. Say that I am good or bad, that I am beautiful or ugly, intelligent or stupid you will have only brushed my third dimension, my supreme being, my sphere.
And if for you the world is beautiful or ugly, for me …
IT IS.
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