mardi 19 mai 2009

La vie n’est pas une pensée de Dieu mais une longue combinaison de chair et de rêves.
Il ne m’est pas suffisant d’exister pour être.
Non.
A l’orée de la mort, toujours se posera la même question :
Que pèse ma vie ?
Et les satisfactions, tout comme les regrets, ne sont que d’illusoires réponses d’un Ego jamais las de s’auto-glorifier.
Non.
La vraie réponse se trouve dans l’univers.
Ou plutôt la vraie question.
Qu’ai-je généré par mon existence ?
Quelle fût ma gloire dans la gloire universelle ?
Quel essentiel mon énergie apporta-t-elle à l’énergie universelle ?
Que pèsent ma destiné ?

Car se bercer de l’illusion d’être bon (ou mauvais) ne sert qu’à nous rassurer, à nous situer à un repère toujours mobile, comme un bateau qui se guiderai à la lumière non pas d’un phare, mais d’une luciole.
Notre place et notre valeur n’existe pas si nous ne savons pas évaluer notre rôle dans l’énergie de l’univers.
Savons-nous que chaque téléphone portable que nous utilisons si gaiement nécessite du coltan, minerai dont l’extraction et le commerce fait des milliers de morts au Congo?
Pourtant, nous ne sommes pas coupables de téléphoner, mais d’ignorer les effets de nos actes, d’ignorer la chaine des causalités.
Le philosophe n’est rien, seul le poète sait.
Le science n’est rien, seul le shaman sait.
Le professeur n’est rien, seul le vagabond sait.

Pourquoi ?

Parce que l’énergie est sphérique, et donc sa compréhension passe non pas par notre conscient mais par notre conscience. Et notre conscience a besoin de l’Éveil.
Mais croire que cet Éveil passe par la mécanique du savoir équivaut à vouloir visiter Mars avec un vélo : Illusoire et inutile car infaisable. Car le Savoir est fait de ce que nous savons, mais aussi de ce que nous ne savons pas.
L’Éveil est d’une autre nature. Il fait appelle à toutes nos facultés, et surtout celles enfouies sous la méconnaissance que nous inflige le monde matérialiste de nos sociétés.
Ces facultés enfouies sont subtiles et si puissantes.

Mais il ne m’appartient pas d’en dévoiler la teneur ici.
Je dirai seulement ceci.
Il est au fond de chacun une clef, magique, qui ouvre notre conscience à la conscience universelle.
Là réside notre salut – le second niveau de l’existence.



The life is not a thought of God but a long combination of flesh and dreams.
It is not enough for me to exist for to be.
No.
In the edge of the death, always will be the same question:
What weighs my life?
And the satisfactions, quite as the regrets, are only of imaginary answers from an Ego never tired to self-glory.
No.
The true answer is in the universe.
Or rather the true question.
What did I generate by my existence?
What is my glory in the universal glory?
What main part did my energy bring to the universal energy?
What weigh my destiny?

Because to delude with the illusion to be good (or bad) only serves for reassuring us, for placing us in a mark still mobile, as a boat which shall drive in the light not of a lighthouse but a firefly.
Our place and our value does not exist if we do not know how to estimate our role in the universe’ energy.
Do we know that every mobile phone which we use so cheerfully requires of the coltan, ore which the extraction and the business makes thousands of deaths in Congo?
Nevertheless, we are not guilty of phoning, but of ignoring the effects of our acts, of ignoring the chain of the causalities.

The philosopher is nothing, only the poet knows.
Science is nothing, only the shaman knows.
The professor is nothing, only the tramp knows.

Why?

Because the energy is spherical, and thus its understanding passes not by our conscious but by our consciousness. And our consciousness needs of the Awakening.
But to believe that this Awakening passes by the mechanics of the knowledge amounts to want to visit Mars with a byke: Imaginary and useless because unfeasible.
The Knowledge is made by what we know, but also about what we do not know.
The Awakening is of another nature. It makes call up to all our faculties and especially those buried under the unknowledge that the materialist world of our societies imposes us.
These buried faculties are subtle and so powerful.
But it is not up to me to reveal the content here.
I shall say only this.
There is at the bottom of eachof us a key, magic one, which opens our consciousness to the universal consciousness.
There lives our salvation - the second level of the existence.

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