samedi 31 janvier 2009

MOTHER




Mère.
Je suis ton fils.
Fruit de ta jeunesse,
J’ai occupé tes jours,
Puis inquiété tes nuits.
Dans ma jeunesse fougueuse,
J’ai attrapé la vie
A bras le corps,
Sans me soucier de savoir
Que les coups qui m’atteignaient
Te frappaient aussi.
Et lorsque je souffrais
Tu souffrais aussi.

Mère
Je suis ton fils.
Mais j’ai aussi vu
Tes propres souffrances.
De l’abandon de mon père,
De l’incompréhension du second.
Je t’ai vu pleurer et nous avons ensembles
Porté tes larmes, les coups sur ton visages.
Nous marchions tout deux des heures
Dans une sombre forêt de peine,
A la recherche d’une flamme
Pour éclairer un peu
Ces sombres
Années.


Mère,
Je suis ton fils.
Je suis né de tes peines, de tes chagrins.
Et je les ai portés comme un fils le doit,
J’ai creusé pour toi
Les routes de l’enfer
Pavé d’obscurité,
Pour aller trouver à l’autre bout,
La lumière qui guérit les âmes.

Mère,
Je suis ton fils.
Aujourd’hui fils de lumière,
Ta lumière.
Et ce bonheur qui t’a fui
Quand même tu le méritais,
Je l’ai conquit pour toi.
Et s’il m’a fallu si longtemps
C’est que ta force a inspiré ma quête d’absolu,
Et je n’ai JAMAIS renoncé.

Mère
Je suis ton fils
Et pour toi,
Je serai heureux,
De ce bonheur sans concession
Qui ne sacrifie que l’imperfection.
Pour toi,
J’ai trouvé l’incroyable Amour.
Celui que je lisais sans le savoir
Dans ton cœur de femme
Lorsque tu pleurais.

Et je te fais le serment
Que je rendrais ma femme heureuse
Quelques en soit ses envies,
Pour racheter ta peine
De n’avoir pas eu de Mari.
Je la ferai reine en ton nom.
Et notre bonheur pardonnera
Tous les amours défunts
Car le notre sera éternel.

Mère
Je suis ton fils
Et je te salue.








Mother,
I am your son.
Fruit of your youth,
I occupied your days,
Then worried your nights.
In my impetuous youth,
I caught life
With arm the body,
Without worrying to know
That the blows which reached me
Stroke you too.
And when I suffered
You suffered too.

Mother
I am your son.
However I also saw
Your own sufferings.
Abandonment of my father,
Incomprehension of the second.
I saw you crying and we have both
Carried your tears, the blows on your faces.
We walked together for hours
In a dark forest of sorrow,
In the search of a flame
To light a little
This dark
Years.


Mother,
I am your son.
I was born from your sorrows, of your pains.
And I carried them as a son must,
I dug for you
Roads of the hell
Paved of darkness,
To find to the other side,
The light which cures the hearts.

Mother,
I am your son.
Today son of the light,
Your light.
And this happiness which fled you
Nevertheless you deserved it,
I have conquered it for you.
So much your strength inspired my quest of absolute,
And I NEVER gave up.

Mother
I am your sons
And for you,
I will be happy,
Of this happiness without concession
Who sacrifices only the imperfection.
For you,
I found the incredible Love.
The one I read without knowing
In your heart of woman
When you cried.

And I make you the oath
That I would make my wife happy
Whatever she desires,
To expiate your sorrow
To have had no Husband.
I will make her queen on your name.
And our happiness will forgive
All dead loves
Because ours will be eternal.

Mother
I am your sons
And I salute you.






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