Depuis mon enfance, je suis un être très « sensible ». Mis sur le compte d’une « hyperémotivité », J’ai été catalogué comme « garçon difficile ».
Et c’est vrai que c’était difficile. Pour les autres, mais aussi pour moi.
Mes violentes colères paraissaient souvent démesurées
Devenu adulte, j’ai cherché à savoir pourquoi. Pourquoi soudainement, un flot de révolte m’envahissait, ou bien une profonde tristesse m’engloutissait sans vraiment de raison. De longues années de solitude. J’ai pris des calmants, vu des psys.
Finalement, ce qui m’a aidé le plus, c’est la création, l’ « art ».
Mais tout cela ne faisait que me calmer sans me donner la réponse à la question « Pourquoi ? »
Pourquoi ces courants violents au fond de moi ? Pourquoi je réagissais si fort à des situations pourtant ordinaires ?
Un début de réponse est venu des chansons que j’écrivais par dizaines aussi facilement que je respirais. Et toutes parlaient de la souffrance.
Etait-ce ma souffrance ? Facile de répondre « non ». Je ne parlais que de la souffrance des autres, celle que j’entendais hurler à mes oreilles, en permanence.
Je voyais quelqu’un, et soudain, je savais ce qu’il allait dire. Et à travers ses mots, je savais son histoire, sa souffrance. Même la plus cachée.
Et tout cela habitait en moi.
La raison de mes colères, de mes révoltes ? Toutes ces voix qui disaient « j’ai mal, j’ai mal ! » et qui me noyaient.
« Mais je n’ai rien fait ! Laissez-moi ! »
Alors j’agressais les gens. Pour qu’ils s’éloignent, pour qu’il me laisse tranquille.
Puis j’ai appris.
Appris que ces souffrances pouvaient être apaisées. Alors j’ai aidé.
Aidé les autres à y voir plus clair en eux. Aidé les autres à trouver leur chemin vers leur sérénité.
J’étais devenu si « aidant » que c’était une longue file de gens qui venaient me voir pour toutes leurs blessures. De la simple peine de cœur, jusqu’à des trucs étranges, limites sorcelleries. Et moi, j’évacuais dans mes chansons la merde de leurs égouts.
Car finalement, moi, je ne souffrais pas. C’est la souffrance des autres qui me faisait souffrir.
Il m’aura fallu longtemps, très longtemps, pour comprendre cela.
La vie est, qu’on l’accepte ou non, beaucoup plus subtile que ce qu’on croit.
Une majeure partie de notre « destin » se joue derrière le voile des apparences.
Les énergies qui circulent de part le monde (l’univers ?) influencent notre devenir au plus au point.
La souffrance ne se guérit pas, mais anticiper les événements qui la déclencheront permet de l’éviter.
Anticiper rationnellement est impossible. « L’effet papillon » est impossible à calculer.
Par contre, le déplacement que provoquent les événements dans l’énergie est perceptible de loin. Comme le tonnerre qu’on entend avant de voir l’orage.
Les animaux le font, pourquoi pas nous ?
Moi, c’est ce qui m’arrive. Mon hypersensibilité me fait « sentir » ces choses. A mon grand désespoir, pour l’instant.
Désespoir, car si pour moi, cette perception anticipé m’aide à naviguer dans le tumulte de la vie, ceux qui viennent me demander mon aide ne veulent rien entendre de cela.
La solution se trouve avant le problème. Lorsque le problème apparait, la solution était hier.
Mais qui se soucis de cela ?
Since my childhood, I am a very “sensitive” being. Recorded as an “excess emotionality”, I was considered as a “rough boy”.
And it was truly difficult. For others, as for me.
My violent angers appeared often disproportionate
Become adult, I sought to know why. Why suddenly, a flood of revolt invaded me, or a deep sadness absorbed me without really a reason. Long years of loneliness. I took pills, seen shrinks… No answer.
Finally, what did helped me the most was creation, “art”.
All of that did calmed me, but no answering to the question “why?”
Why these violent currents deep inside? Why did I reacted so extremely to situations however ordinary?
A beginning of answer came from the songs which I easily wrote as per tens as I breathed. And all spoke about the suffering.
Was this suffering mine ? Easy to answer “not”. I spoke only about others' suffering which I heard screaming at my ears, permanently.
I was seeing somebody, and sudden, I knew what he was about to say. And through his words, I knew his story, his suffering. Even the most hidden.
And all that lived in me.
Reason of my angers, my revolts? All these voices which said “I have pain, I feel bad ! ” and that drowned me.
“But I did do nothing! Leave me alone! ”
So I started to aggress people. To make them to move away, to leave me quiet.
Then I learnt.
Learnt that these sufferings could be soothed. So I helped.
Helped the others to see there more clearly in themselves. Helped the others to find their own way towards their serenity.
I had become so “helping” that it was a long line of people coming to see me for all their wounds. Simple heartbreak, until strange tricks, edging sorceries. , I evacuated in my songs the shit of their sewers.
Because finally, I did not suffer. Others’ distress made me suffer.
It took me a long time, very a long time, to understand that.
Life is, accepted or not, much more subtle than one believes.
A main part of our “destiny” is played behind the veil of appearances.
Energies which run the world (universe?) influence our becoming at a highest point.
The suffering is not to cure. But to anticipate the events which will start it makes it possible to avoid.
To anticipate rationally is impossible. “The butterfly effect” is impossible to calculate.
On the other hand, displacement that the events cause in energy is perceptible by far. As the thunder which one hears before seeing the storm.
The animals do it, why not us?
That is what happened to me. My over-sensitiveness makes me “feel” these things. For my despair, for the moment.
Despair, because if this anticipated perception helps me to sail in the tumult of life, those who come to require my assistance do not want to hear anything about that.
The solution is ahead the problem. When the problem appears, the solution was yesterday.
But who cares about that?
Nobody I know, it seems.
Et c’est vrai que c’était difficile. Pour les autres, mais aussi pour moi.
Mes violentes colères paraissaient souvent démesurées
Devenu adulte, j’ai cherché à savoir pourquoi. Pourquoi soudainement, un flot de révolte m’envahissait, ou bien une profonde tristesse m’engloutissait sans vraiment de raison. De longues années de solitude. J’ai pris des calmants, vu des psys.
Finalement, ce qui m’a aidé le plus, c’est la création, l’ « art ».
Mais tout cela ne faisait que me calmer sans me donner la réponse à la question « Pourquoi ? »
Pourquoi ces courants violents au fond de moi ? Pourquoi je réagissais si fort à des situations pourtant ordinaires ?
Un début de réponse est venu des chansons que j’écrivais par dizaines aussi facilement que je respirais. Et toutes parlaient de la souffrance.
Etait-ce ma souffrance ? Facile de répondre « non ». Je ne parlais que de la souffrance des autres, celle que j’entendais hurler à mes oreilles, en permanence.
Je voyais quelqu’un, et soudain, je savais ce qu’il allait dire. Et à travers ses mots, je savais son histoire, sa souffrance. Même la plus cachée.
Et tout cela habitait en moi.
La raison de mes colères, de mes révoltes ? Toutes ces voix qui disaient « j’ai mal, j’ai mal ! » et qui me noyaient.
« Mais je n’ai rien fait ! Laissez-moi ! »
Alors j’agressais les gens. Pour qu’ils s’éloignent, pour qu’il me laisse tranquille.
Puis j’ai appris.
Appris que ces souffrances pouvaient être apaisées. Alors j’ai aidé.
Aidé les autres à y voir plus clair en eux. Aidé les autres à trouver leur chemin vers leur sérénité.
J’étais devenu si « aidant » que c’était une longue file de gens qui venaient me voir pour toutes leurs blessures. De la simple peine de cœur, jusqu’à des trucs étranges, limites sorcelleries. Et moi, j’évacuais dans mes chansons la merde de leurs égouts.
Car finalement, moi, je ne souffrais pas. C’est la souffrance des autres qui me faisait souffrir.
Il m’aura fallu longtemps, très longtemps, pour comprendre cela.
La vie est, qu’on l’accepte ou non, beaucoup plus subtile que ce qu’on croit.
Une majeure partie de notre « destin » se joue derrière le voile des apparences.
Les énergies qui circulent de part le monde (l’univers ?) influencent notre devenir au plus au point.
La souffrance ne se guérit pas, mais anticiper les événements qui la déclencheront permet de l’éviter.
Anticiper rationnellement est impossible. « L’effet papillon » est impossible à calculer.
Par contre, le déplacement que provoquent les événements dans l’énergie est perceptible de loin. Comme le tonnerre qu’on entend avant de voir l’orage.
Les animaux le font, pourquoi pas nous ?
Moi, c’est ce qui m’arrive. Mon hypersensibilité me fait « sentir » ces choses. A mon grand désespoir, pour l’instant.
Désespoir, car si pour moi, cette perception anticipé m’aide à naviguer dans le tumulte de la vie, ceux qui viennent me demander mon aide ne veulent rien entendre de cela.
La solution se trouve avant le problème. Lorsque le problème apparait, la solution était hier.
Mais qui se soucis de cela ?
Since my childhood, I am a very “sensitive” being. Recorded as an “excess emotionality”, I was considered as a “rough boy”.
And it was truly difficult. For others, as for me.
My violent angers appeared often disproportionate
Become adult, I sought to know why. Why suddenly, a flood of revolt invaded me, or a deep sadness absorbed me without really a reason. Long years of loneliness. I took pills, seen shrinks… No answer.
Finally, what did helped me the most was creation, “art”.
All of that did calmed me, but no answering to the question “why?”
Why these violent currents deep inside? Why did I reacted so extremely to situations however ordinary?
A beginning of answer came from the songs which I easily wrote as per tens as I breathed. And all spoke about the suffering.
Was this suffering mine ? Easy to answer “not”. I spoke only about others' suffering which I heard screaming at my ears, permanently.
I was seeing somebody, and sudden, I knew what he was about to say. And through his words, I knew his story, his suffering. Even the most hidden.
And all that lived in me.
Reason of my angers, my revolts? All these voices which said “I have pain, I feel bad ! ” and that drowned me.
“But I did do nothing! Leave me alone! ”
So I started to aggress people. To make them to move away, to leave me quiet.
Then I learnt.
Learnt that these sufferings could be soothed. So I helped.
Helped the others to see there more clearly in themselves. Helped the others to find their own way towards their serenity.
I had become so “helping” that it was a long line of people coming to see me for all their wounds. Simple heartbreak, until strange tricks, edging sorceries. , I evacuated in my songs the shit of their sewers.
Because finally, I did not suffer. Others’ distress made me suffer.
It took me a long time, very a long time, to understand that.
Life is, accepted or not, much more subtle than one believes.
A main part of our “destiny” is played behind the veil of appearances.
Energies which run the world (universe?) influence our becoming at a highest point.
The suffering is not to cure. But to anticipate the events which will start it makes it possible to avoid.
To anticipate rationally is impossible. “The butterfly effect” is impossible to calculate.
On the other hand, displacement that the events cause in energy is perceptible by far. As the thunder which one hears before seeing the storm.
The animals do it, why not us?
That is what happened to me. My over-sensitiveness makes me “feel” these things. For my despair, for the moment.
Despair, because if this anticipated perception helps me to sail in the tumult of life, those who come to require my assistance do not want to hear anything about that.
The solution is ahead the problem. When the problem appears, the solution was yesterday.
But who cares about that?
Nobody I know, it seems.
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