J'étais oiseau de feu, qu'aucun ciel de guerre n'avait jusqu'alors abattu.
J'étais le fier fer de lance d'une envolé vouée à la justice,
Et mes ailes incandescentes semaient le feu sur les terres des voleurs de coeurs,
Comme elles semaient la brise douce des matins d'été sur le coeur des apeurés.
Nul ne me connaissait, mais tous me reconnaissaient lorsque mon cri perçant venait à surgir à l'aube des discordes,
Et les in-justiciers du désordre savaient craindre mes colères fulgurantes et acérées.
J'étais oiseau du feu, enfant de la révolte, justicier aux mains vides mais au coeur d'acier.
J'étais oiseau en feu, volcan divin, capable de cataclismes vengeurs et de séismes ravageurs.
J'étais l'oiseau - feu, l'une des main de Dieu, celle qui n'a aucune pitié pour le fourbe et le menteur.
Mais il ne vous aura fallu, vous le serpent de feu, la langue des vils, qu'un regard pour me coupé les ailes,
Eteindre mon feu, et dissoudre l'ordre des justices pour y instaurer le fiel de votre maléfice.
J'étais l'oiseau, mais vous étiez Satan.
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