lundi 16 août 2010

Vous pouvez mourir tranquille, Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani.


 




Qui êtes-vous, Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani ?

Ho ! Vous êtes iranienne ?
Alors vous pouvez mourir tranquille, le monde se fout bien de ce qu'il vous arrive.
Par contre, le monde est en mal de sensation forte, de cause à consommer sur place, puis à vomir devant la télé…
Alors vous serez, pour quelques minutes, la reine de la programmation informative, la une de certains magazines…
Mais quoi ! Vous êtres condamnée à mort dans une de ses formes les plus barbares… ?
« Mon Dieu ! Mais qui sont ces gens ? » Se dit la ménagère de moins de 50 ans, en s'empiffrant de chips,
Produites par ces multinationales qui justement, sont responsables de votre misère, Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani.
Car c'est de misère que vous mourrez ! Cette misère qui vous à conduite à accepter un tyran comme maitre pour vous défendre des autres tyrans de cette planète.
Vous voici donc la tête entre les marteaux et l'enclume. Petit bout de fer que les grands de ce monde forgent et reforgent à votre image : un bout de rien pour boucher les trous de nos souliers percés d'avoir trop cherché la liberté…
Mais ne regrettez rien, Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani ! Si vous partez, vous ne laisserez qu'un troupeau beuglant qui vous aura aussitôt oubliée, dans les méandres de leur cerveau autiste, de leur mémoire sélective, de leur présent jetable.
Et surtout, ne pleurez pas votre vie passée, réincarnez-vous en déesse de lumière, et venez terrasser ces monstres haineux qui vont faire de vous une autre martyre sacrifiée sur l'autel des mesquineries insupportables de la race ( in ) - humaine…
Bien sûr, je vous souhaite d'échapper à cette mort promise en exemple de la lutte des pouvoirs. Mais pour autant, combien d'innocents sont tombés, tomberont, sous les coups insupportables des seigneurs de la guerre, des maitres de l'univers connu, dans un silence de plomb. Dans cette farouche volonté de ne pas savoir, de ne pas voir, de ne pas entendre vos ongles crisser sur le dallage des prisons du monde. Trop embarrassant sans doute ? Car nous sommes responsable et comptable des insanités commises au nom de notre ignorance feinte.
Oui, NOUS, qui sommes des milliards à ne rien dire, à ne rien faire, à ne rien tenter…
Alors je vous le dis, Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani, donnez-moi votre place, là, tout de suite, car ce monde m'est insupportable de sa lâcheté…
Et je trouverai bien plus belle ma vie dans sa mort éclatante, que dans son interminable couloir des tortures quotidiennes du monde des vivants.

Mesdames et Messieurs de la race humaine, je ne vous salue pas !
Mais je sais que de toute façon, vous n'en avez rien à foutre…


You can die quiet, Mrs Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani.


Who are you, Madam Sakineh Mohammadi Ashtiani?
Ho ! You Iranian people? Then you can die in peace, nobody cares much of what happens to you.
But, the world is looking for strong sensation, causes to be consumed on the spot, then to be vomit in front of the TV …
So you will be, for a few moment, the queen of informative programming, the front page of some magazines ...
But what, you sentenced to death in one of its most barbaric form ...?
"My God! But who are these people? "Said the less than 50 years' housewife, stuff with some crisps,
produced by these multinationals that are precisely responsible for your misery, Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani.
Coz that's precisely of misery that you will die! That misery that led you to accept a tyrant as master to defend yourselves from other tyrants of this world.
Here you are, the head between hammers and the anvil. A small piece of iron that the great of this world forge and mould again to your picture: a piece of nothing to fill the holes in our shoes, leaky to have wandered too much for freedom ...
But no regrets, Ms. Mohammadi Sakineh Ashtiani! If you leave, you'll letbehind a bellowing herd that will soon forget you in the maze of their autistic brains, their selective memory, their disposable present…
And do not cry your past life, you'll reincarnate into a goddess of light, and come back to crash down these spiteful monsters that will make you another martyr, sacrificed on the altar of unbearable pettiness of the in-Human race...

Of course, I wish you to escape this promised death, an example of the power struggle. But so far, how many innocent people have fallen, will, under the blows of unbearable warlords, the masters of the known universe, in a deafening silence. In this fierce desire not to know, not to see, not hear your fingernails screeching on the pavement of the world's prisons. Probably too embarrassing? Because we are responsible and accountable for these insanities perpetrated in the name of our feigned ignorance.
Yes, WE, who are billions to say nothing, doing nothing, trying nothing ...

So I say to you, Madam Sakineh Mohammadi Ashtiani, give me your place, here, right now, because this world is unbearable for me in its cowardice ...
And I'll find my life more beautiful in dazzling death than in its endless corridor of daily torture of the living world.

Ladies and gentlemen of the human race, I do not salute you!
But I know that anyway, you do not care...

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