Je cours. Je cours sans but.
Il y a des jours où je cours après mon destin
Et d'autres après la fin.
Mais toujours je sais l'absurde.
Et je sais le destin n'être rien d'autre
Qu'une fantaisie militaire
Sur un champ de bataille.
Que sont nos vies que nous essayons,
En vain,
De remplir d'une soupe pas trop brutale ?
Car je sais la réalité sujette à discussions,
Interminablement abstraites, entre le magique
Et la révélation que science et foi ne sont qu'un.
Et le troupeau des humains ignorant,
mais beuglant à tue-tête leur savoir,
avance à grandes enjambées de tueries et de mensonges
sur la route des 1000 perditions.
Ainsi, la face voilée, je vous regarde du haut de mon perchoir,
Attendant votre fin pour assouvir la mienne…
In the silence of the eternal night,
I run. I run aimlessly.
There are days when I run after my fate
And the others after the end.
But always I know the absurd.
And I know the fate to be nothing else
Than a military whim
On a battlefield.
What are our lives which we try, in vain, to fill with a not too rough soup?
Because I know the reality subject to discussions,
Endlessly abstracted, between the magic
And the revelation that science and faith are only one.
And the ignorant herd of the human beings,
but squalling loud their knowledge,
moves with long strides of slaughters and lies
on the road of 1000 perditions.
So, the veiled face, I look at you down from my perch,
Waiting for your end to quench mine …
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire