jeudi 4 décembre 2008

Omar Faruk Tekbilek


Omar Faruk Tekbilek


Omar Faruk Tekbilek ou Ömer Faruk Tekbilek (1951, Adana, Turquie - ) est un musicen polyinstrumentiste d'origine turque établi aux États-Unis.

Musicien virtuose précoce, il a commencé sa carrière à huit ans en jouant de la flûte kaval tout en poursuivant des études reliogieuses pour devenir imam. C'est avec son oncle qui tenait un magasin de musique, qu'il apprend à jouer de divers instruments : ney, zurna, baglama, oud, daf, etc. À douze ans il en jouaient déjà professionnellement.

En 1967 il rejoignit Istamboul où il devînt un musicien de session très demandé et s'initia aux styles plus modernes tel l'arabesk. il rencontra aussi les derviches Mevlevi qui influencèrent profondément son approche musicale à partir de l'esprit. Il découvrit aussi le yoga et le taï chi.

Quand à 20 ans il fit sa première tournée internationale comme membre d'un groupe folklorique, il rencontra sa future femme américaine, si bien qu'il émigra cinq ans plus tard.

Il forma un groupe nommé "Sultans" avec un Égyptien, un Grec, et son beau-frère, et malgré cinq albums, il resta un inconnu jusqu'à la rencontre avec Brian Keane en 1988 qui devait produire six albums mémorables.

Musicien de renom, Omar à joué avec Don Cherry, Karl Berger, Ginger Baker, Ofra Haza, Simon Shaheen, Hossam Ramzy, Glen Velez, Bill Laswell, Arto Tuncboyaciyan, Mike Mainieri, Peter Erskine, Trilok Gurtu, Jai Uttal et Steve Shehan notamment.

Il définit sa musique comme “cosmique” et elle se situe au carrefour du mysticisme, du folklore, de la romance, et de l'imagination.

Souce: Wikipedia





A man Passing By....

*



Un homme passait au loin…Je croyais être seul.

Une ombre silencieuse…Comme un mirage d’humanité.


Un autre homme sur cette terre… Est-il bon ?


Une âme passagère au creux de mon silence… Je suis quand même seul.


Un homme vagabond… Effleurant les crêtes.


Un point sur l’horizon… Tandis que je conversais avec mon silence.


L’homme passait au loin, dans mon dos… Et je ne le vis qu’après.


Au revoir, homme inconnu… Moi, je reste là , pour toujours.







A man passed far off … I believed to be alone.


A silent shade… As a mirage of humanity.


Another man on this earth … Is he a good man?

A temporary soul in the hollow of my silence … I am alone all the same.



A roaming man… Brushing crests.


A point on the horizon … Whereas I conversed with my silence.

The man crossed from far, in my back … And I saw him only later.


Goodbye, unknown man … I stay there, forever.

The Train...












Fotos By Jeffe...

The child



Je regardais cet enfant, étranger en sa propre terre,
Presqu’effrayé de ses bruits inutiles de gens vociférant…

Je regardais cet enfant et j’aurai voulu lui parler…
Lui dire…
« N’ai pas peur, petit homme, ces gens repartiront
aussi stupides qu’ils sont arrivé…
Ne craint rien, je suis là et je veille à ce qu’aucun d’eux ne t’approche,
Ne te parle, ne te regarde même…
Demain ils se seront évanouis dans la torpeur de leur néant…
Et toi, petit ange, tu sera toujours là…
A regarder le temps qui caresse les dunes…
A écouter le vent qui murmure à ton oreille,
Tu sera encore là, lorsque leurs ruines auront pâli… »

Mais je n’ai rien pu lui dire qu’un sourire et un dinar…
Ma foi, ça voulait dire la même chose… J’espère




I was watching the child abroad in his own land,
Almost scared by these unnecessary noise from clamorous people ...

I looked at this child and I shall have wanted to speak to him … Say to him …
"Do not be afraid, little man, these people will leave
As stupid as they came …
Nothing fears, I'm here and I shall ensure that none of them approaches you,
speak to you, even look at you ...
Tomorrow they will be gone in the torpor of their nonexistence ...
And you, little angel, you will always be there ...
Looking at the time which fondles dunes …
Listening to the wind that whispers in your ear
You will still be there, when their ruins will have turned pale …... "

But I had nothing to say than a smile and a dinar ...
Well, it meant the same ... I hope.






To all child living in poverty

mercredi 3 décembre 2008

the wheeling love

My sister's situation makes me write this.
.



Love is a wheel that two lovers activate and speed fill with their dreams...

Wheel turns and turns, and the centrifugal force expels what was not true.

Then the wheel slow down to turn finally back...

Love become misunderstood,

Misunderstood become anger,

Anger become hate...

Hate is a wheel that two lovers pushed with false dreams...

Where is your dream, where is your love ?

Did you dreamt enough, enough strongly ?

Did you prerared your life to recieve the dream ?

Did you prepared your heart to recieve the wheel of love ?

Love is a wheel that runs out of his axe if pushed wrongfully...

Clean your heart and tears will dry,

Care of yourself and pain will desapear,

cultivate your smile and your joy

everywhere

It is possible, even in the toilets,

and your secret garden will flower again

Of the flowers that you missed.

And I promise this to you.

your flowers will be more beautiful. Because love is a wheel-phoenix…

To All Rats....




Pendant que les rats inutiles dissertaient en cœur et faisaient des rond de leur lèvres avides,
L'homme-mystère parcourait le sable à la recherche des pépites que le soleil dépose chaque soir, chaque matin, à la frange des ondulations d'une terre qui bientôt ferait feu de toutes lumières.

While the useless rats talked heart-shaped and made circle of them eager lips,
The mystery man walked the sand in search of the nuggets which the sun deposits every evening, every morning, at undulation’s fringe of a land which soon would fire of any lights.

Pendant que de savants instigateurs de phrases flatteuses me montraient leurs crocs de hyène,
L’homme-mystère s’asseyait au creux de l’humanité et parlait aux oubliés, mendiants d’un peu de sourire, un peu de pain.

While skylful instigators of flattering sentences showed me their hyena’s fangs,
The mystery man sat down in the hollow of the humanity and spoke to the forgotten, beggars of a little of smile, a little of bread.

Pendant que les tripoteurs amoureux transits tapotaient leur clavier à la recherche de l’insaisissable courtisane suprême,
L’homme-mystère se penchait, creusait les dunes pour y trouver la rose que mille ans de sable et de vent ont façonné et l’a ramené parce que promise…

While the shady dealers, numbed by love, tapped their keyboard in search of imperceptible supreme courtesan,
The mystery man bent, dug dunes to find the rose there that thousand years of sand and wind shaped and brought it back because promised …

Pendant que les pleurnicheurs de petite maturité vomissaient leur déjeuner et leur fiel,
L’homme mystère écoutait les histoires du vent…

While the tearful of small maturity vomited their lunch and their gall,
The mystery man listened to the stories of the wind …






Dedicated to those who will recognize themselves, You all rats that the other's happiness inspire hate and jalousie...

Golden Memory Of The Sun




























































***

Finally the best is to say nothing more.
As words are derisory... sometime.
The essential may be unspeakable...
When time is contained in ten littles minutes,
No mouth can replace the eye.
The last light of a day
Does count much more
Than a kyrielle of thoughts
Vocalized in noisy rustle...


Finally, my eyes are better story tellers…



Pictures By Jeffe

mardi 2 décembre 2008

Cherihen...

*



Petite Princesse du pays du désert,
J’ai croisé ton regard comme un soleil qui se lève sur l’horizon
J’ai reçu ton sourire comme l’oasis me donne la vie…

Petite Princesse du pays des mystères,
Tu m’as couvert de cadeaux
Tu m’as ouvert ton cœur avec peu de mots…

Petite Femme du pays des silences,
Tu as fait de moi un autre homme,
Par toi, j’ai encore grandi…

car par toi j'ai su
Qu'un homme et une femme pouvaient
parler ensemble par la paix de la confiance.

Petite Femme du pays des promesses
Je reviendrai toujours te saluer,
Je reviendrai à mon tour te couvrir de secrets…

Car tu es une des Princesses du monde
Gardes ton sourire pour toujours
Et pour toujours tu seras la gardienne de la paix…



Tiezy et Jeffe
Jamais nous ne t’oublierons, jamais nous ne t’abandonnerons.




Little Princess of the country of the desert,
I crossed your glance as a sun which gets up on the horizon
I received your smile as the oasis gives me the life …

Little Princess of the country of the mysteries,
You covered me with presents
You opened me your heart with few words …

Little Woman of the country of the silences,
You made of me another man,
By you, I have still increased …

Because by you I knew
That a man and a woman could
speak together by the peace of the trust.

Little Woman of the country of the promises
I shall always mean greeting you,
I shall return to my turn to cover you with secrets …

Because you are one of Princesses of the world
Keep safe your smile forever
And forever you will be the guardian of the peace …

Tiezy and Jeffe
Never we shall forget you, never we shall abandon you.


*

A watch and the time




Sur le chemin de mon retour
j’ai croisé un homme…
Un de ces rares hommes occidentaux
qui ont de la sagesse dans les yeux…

Je lui racontais mon voyage,
lorsqu’il me dit :
L’Occident a des montres,
l’Orient a le temps… »

Je compris alors…



On my way back home
I crossed a man …
One of these rare western men
who have of the wisdom in eyes …
I told him my journey, when he said to me:
" Wests has watches,
the East has the time… "


So I understood …





SOL- I -TUDE


Sitting on my mountain of sand
I watch the sun that asleep the ground...
As my glance reach the sky and its colorful iris
I ask myself:
Shall I go one day
Or shall I stay for eternity
In this solitude
Much more filled
than a thousand noisy towns...




In my golden solitude,
I watch the sun going down...



*

Gafsa... قفصة


PETIT FEE DE GAFSA

Elles ont surgi de derrière les dunes,
au milieu de presque nulle part…
leurs colliers à la main…
Pour cinq dinars, j’en ai eu des dizaines.
Puis nous avons parlé.
Je leur ai dit que mes Photos iraient sur ce blog,
que je parlerai d’elles,
d’eux...
Du vent et de la poussière,
qui accompagne leur vie rude, dénudée…
Je leur ai dit que je les aimais…
Alors, leur yeux se sont allumés,
comme le matin qui naissait.

Et la petite fée qui ne me quittait pas de son regard,
son sourire coulait en moi et me redonnait vie…
Je n’étais plus ce pauvre con de touriste,
j’étais devenu son rêve, son espoir,
J’étais devenu la preuve que même perdu
dans les dunes de Gafsa,
un homme était passé,
et même vêtue de guenilles
il lui avait dit avec ses regards :
« Petite fée de Gafsa, tu es belle
et je t’aime… »

YOUNG FAIRY OF GAFSA

They appeared back dunes,
in the middle of almost nowhere…
their necklaces in the hand …
For five dinars, I had it tens.
Then we spoke.
I said to them that my Photos would go on this blog,
that I shall speak about them,
about them...
About the wind and about the dust,
which accompanies their rough, bare life …
I said to them that I loved them …
Then, their eyes ignited, as the morning that rose.


And the young fairy who did not leave me of her glance,
her smile poured in me and restored me life …
I was not any more this poor idiot of tourist,
I had become her dream, her hope,
I had become the proof that even lost in the dunes of Gafsa,
a man was crossed,
and even dressed in rags

he had told her with his glances:
" Young fairy of Gafsa, you are beautiful and I love you … "

lundi 1 décembre 2008

Strange Flower Of Gaping Greeting

***




Étrange fleur de l’irréel qui hypnotise Les regards imprudents… pour mieux les engluer. Leurs mots de volup - tueuse réflexion Attirent les ailes de l’oiseau qui se noie, L’oiseau qui cherche à se précipiter Dans l’abîme de ses rêves de mort… toujours Revenir au centre du cercle des défunts soupirs Pour mieux survivre…


Etrange fleur d’une mise à mort perpétuellement Recommencée, comme une vertigineuse ascension Vers un néant bien plus riche que les raisons médiocrement asservies… La mort comme ultime rêve pour mieux respirer la dernière bouffée De l’air qui va manquer. Vous crachez des gargouilles pour mieux Expulser leurs mémoires meurtrissant Bruyamment le sol de vos doutes Qui reviennent encore et encore…



Etranges fleurs de ce mal
Qui toujours chantent les mêmes quantiques Aphoristiques . Mais les étranges fleurs mentent bien plus Que l’horizon des mirages des faux miracles Que des conteurs de passage sèment sous vos pas… Bien étranges fleurs que vous humez Pour mieux vous oublier, Pour mieux vous détourner De votre soleil, Que pourtant vous appelez sans que cesse Vos pleurs d’enfant et leurs cris qui continuent Dans vos nuits de fantômes inoubliables, Vous faisant dire qu’hier fut parfois bon, Mais sur les ruines de vos propres cristaux scintillants…



Les fleurs étranges envoutent les yeux de ceux qui cherchent
A l’infini ce que leur cœur recèle de pur depuis la nuit des temps… Fleurs étranges, fleurs du néant Qui ne perdurera que tant que leur parfum Trouvera à vos narines la couleur de la béante salutation…


******

Strange flower of the unreal which hypnotizes The careless glances to stick them better. Their words of volup - killer reflection Attract the wings of the bird who drowns himself, The bird who tries to rush In the abyss of its dreams of death always to Return to the circle’s center of the deceaseds sighs to survive better …



Strange flower of a killing perpetually
Begun again, as vertiginous one ascent Towards a nothingness richer than the inferiorly enslaved reasons … The death as ultimate dream to inhale better the last draft Of the air which is going to miss. You spit gargoyles to Expel better their memoirs bruising Noisily the ground of your doubts Which return again and again …



Strange flowers of this evil
Which always sing the same Aphoristic quantum. But the strange flowers lie much more Than the mirages’ horizon of the false miracles Which passing storytellers sow under your steps … Very strange flowers which you smell to forget yourselves better, to divert you better From your sun, Which nevertheless you call without that stop Your child's tears and their shouts which continue In your nights of unforgettable ghosts, making You say that yesterday was sometimes good, But on the ruins of your own twinkling crystals …




The strange flowers bewich the eyes of those who look for
In the infinity what their heart conceals of pure from time immemorial … Strange flowers, flowers of the nothingness Which will continue only as long as their perfume Will Find in your nostrils the color of gaping greeting …